Ouverture de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication au titre du mois de juillet 2015

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a ouvert, hier matin dans la salle de réunion de ladite institution, sa session ordinaire au titre du mois de juillet 2015. C’est le président du CSC, M. Abdourahamane Ousmane qui a présidé l’ouverture des travaux de cette session en présence du président du Haut Conseil de la Communication du Tchad, M. Moukthar Wawa Bahab et des membres du CSC.

Au cours de cette session, les participants auront à débattre de sept points inscrits à l’ordre du jour à savoir: l’examen et l’adoption du Procès Verbal de la session de juin 2015, Informations sur le CSC entre les deux sessions, l’examen et l’adoption du rapport du Groupe de Travail chargé d’élaborer l’avant-projet de décret d’application de l’Ordonnance N° 2011-22 du 23 février 2011, portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs et la mise en place d’un Groupe de Travail chargé d’élaborer les projets de textes régissant l’accès aux médias publics et privés des candidats et des partis politiques aux élections présidentielles et législatives de 2016. Les conseillers examineront aussi des rapports de la Direction du Pluralisme, de la Déontologie et du Suivi des programmes sur le monitoring de la couverture par la presse écrite de la guerre contre Boko Haram, mais aussi les rapports du Conseil de Presse.

En ouvrant les travaux, le président du CSC, M. Abdourahamane Ousmane a rappelé que cette session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication intervient quelques jours seulement après la tenue du séminaire régional sur le thème  »accès aux médias en période électorale. » Le Bureau du CSC a tenu à faire participer à cette importante rencontre tous les membres du Conseil et les Directeurs centraux en vue de leur donner la possibilité de renforcer leurs capacités sur un sujet d’actualité dans notre pays à savoir la tenue des élections présidentielles et législatives. Aussi ajoute le président du CSC, à la veille de l’ouverture de ce séminaire, la CENI a rendu public le chronogramme général de ces consultations électorales. Selon ce chronogramme, le 1er tour de l’élection présidentielle couplé aux législatives aura lieu Incha Allah le 21 février 2016 tandis que le 2eme tour de l’élection présidentielle se tiendra le 20 mars 2016. Les locales sont prévues le 09 mai 2016.
 »A présent que l’ordre séquentiel des élections est déterminé par l’institution en charge de les organiser, il faut que le CSC prenne pour ainsi dire son taureau par les cornes. Notre rôle, au cours de cette période, consiste d’une part à garantir, à travers les médias, le droit des citoyens nigériens à l’information sur tout le processus électoral autrement dit des préparatifs jusqu’à la proclamation des résultats en passant par les campagnes électorales et les déroulements des scrutins ; et d’autre part de garantir l’accès égal ou équitable des candidats et des partis politiques aux médias publics et privés », a-t-indiqué M. Abdourahamane Ousmane, avant de relever qu’au cours dudit séminaire, les médias sont au cœur de tout processus électoral qui se veut libre, honnête et transparent. De ce fait, la régulation des médias occupe également une place importante dans le processus électoral.
Pour le président du CSC, autant les journalistes doivent traiter l’information électorale de manière impartiale et équilibrée, sans partis pris, autant le Régulateur des médias doit être équidistant vis-à-vis des candidats et des partis politiques. Pour y parvenir, les journalistes doivent être dans un état d’esprit positif et dans une posture professionnelle qui leur commande de mettre le droit des citoyens à une information crédible, vérifiée, recoupée sur le processus électoral au dessus de toute considération, y compris la liberté éditoriale. M. Abdourahamane Ousmane, a souligné que le Régulateur des médias doit également être dans une posture proactive, qui privilégie la prévention, l’anticipation, l’efficacité et surtout la capacité d’intervenir de manière inopinée.
Par ailleurs, le président du CSC a estimé que la présence du président du Haut Conseil de la Communication du Tchad à l’ouverture de cette session, témoigne de l’excellence des rapports bilatéraux qui existe entre le CSC du Niger et le HCC du Tchad.

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