Dans sa rubrique « Grande interview » consacrée au développement personnel et leadership, Niger Inter reçoit cette semaine Dr Abdoul-Fatah Kanta, un jeune nigérien qui est précisément sur les traces de feu Abdou Moumouni Dioffo. Ce jeune qui évolue dans les sciences appliquées a sans conteste un sens aigu de l’érudition et de leadership. Dans cet entretien, il nous parle de son profil, ses intérêts, sa vision pour le Niger et bien d’autres questions sur la recherche du savoir et le succès. Interview.
Niger Inter : Présentez-vous à nos lecteurs et internautes.
Dr Abdoul-Fatah Kanta : Je tiens d’abord à vous féliciter pour cette excellente rubrique et votre détermination de sillonner le monde à la recherche de vos compatriotes. Je vous remercie également de l’opportunité que vous me donnez d’échanger avec mes frères et sœurs nigériens et au-delà avec tous vos lecteurs. Je me présente Abdoul-Fatah KANTA titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) et d’un Doctorat en Sciences Pour l’Ingénieur tous deux obtenus en France.
Niger Inter : Vous avez un parcours académique exceptionnel. Pouvez-vous nous racontez brièvement votre intéressant cursus scolaire ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : Ça serait prétentieux à mon avis de parler « d’exceptionnel ». Mais comme la question m’est posée je m’en vais donner quelques éléments. Pour ce faire, je commencerais par l’école publique d’Arlit où j’ai effectué mes premiers pas à l’école en octobre 1983. C’est l’une des étapes particulièrement importantes où j’ai acquis les bases pour la suite de mon parcours. Par la suite, j’ai connu bien d’autres établissements primaires notamment Yadakondegué et Kara Kara (Zinder), Kalley-Est (Niamey). Après le cycle primaire bouclé là où même je l’ai commencé, c’est naturellement que je me suis retrouvé au Collège (CEG1) dans la même ville, c’est-à-dire à Arlit pour mon Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC). J’ai ensuite eu l’honneur de fréquenter le Lycée Tagama d’Agadez où j’ai obtenu mon Bac D en 1998. J’ai commencé ma vie d’étudiant en Algérie où, après avoir suivi le cycle préparatoire à l’Université de Bejaïa, j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur en propulsion aéronautique à l’Institut d’Aéronautique de Blida en 2003. Par la suite j’ai poursuivi mes études à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (France) où j’ai obtenu successivement mon Master en mécanique-énergétique-environnement en 2004 et mon Doctorat en Sciences Pour l’Ingénieur en 2007. Le tout bouclé par une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) à l’Université de Franche Comté (France) en 2013. Pour information l’HDR, dans le système français, sanctionne la reconnaissance du haut niveau scientifique du candidat, du caractère original de sa démarche dans un domaine de la science, de son aptitude à maîtriser une stratégie de recherche dans un domaine scientifique ou technologique suffisamment large et de sa capacité à encadrer de jeunes chercheurs.
Niger Inter : Qu’est-ce que le photovoltaïque et qu’est-ce qui vous a motivé à vous y intéresser ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : Sans rentrer dans les détails techniques, l’énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du rayonnement solaire. Je suis dans le domaine de la recherche appliquée en matériaux avec un champ large d’applications. Je me suis particulièrement intéressé à l’application au photovoltaïque pour la simple raison que je suis d’origine nigérienne, un pays très ensoleillé et qui pourrait profiter de cette forme d’énergie renouvelable pour impulser son développement. Je suis convaincu que les énergies renouvelables en général offrent de vastes possibilités de traiter les problèmes que sont la sécurité énergétique et la volatilité des prix de l’énergie et d’y remédier progressivement. Ces sources d’énergie ont un rôle majeur en termes de réduction des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, contribuant ainsi à stabiliser le système climatique et à favoriser la transition durable, sûre et en douceur vers une économie sobre en carbone.
Niger Inter : Vous êtes un ami de la sagesse, du savoir et votre parcours l’atteste. Qu’est-ce qui vous a le plus motivé à être excellent dans la recherche du savoir ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : J’ai toujours été guidé par mon désir du savoir et mon esprit d’indépendance. Le savoir sous toutes ses formes : les sciences aussi bien fondamentales qu’appliquées mais aussi la littérature et l’histoire. Mes activités de recherche m’ont conduit à être l’auteur ou co-auteur d’une centaine de publications scientifiques sous forme d’articles de revues, de présentation lors des conférences internationales, de livres ou chapitres de livres et participe à l’encadrement de plusieurs doctorants. Beaucoup de mes articles sont cités en référence par d’autres chercheurs. C’est une fierté et cela témoigne de la reconnaissance de haut niveau de mon apport à la communauté scientifique. Le savoir est une arme et la recherche aujourd’hui doit être compétitive. Il faut beaucoup travailler pour repousser les limites de ce qui est déjà connu.
Niger Inter : Vous vous intéressez aussi bien qu’aux sciences exactes qu’à la littérature et à l’histoire. Comment expliquez-vous votre propension à cette érudition du moment où le savoir est éclaté de nos jours et la tendance est à la spécialisation ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : Il est vrai que je m’intéresse à plusieurs domaines. Mais mes axes de recherches concernent majoritairement l’ingénierie des matériaux. Comme je le disais c’est un domaine qui peut avoir un large champ d’application et notamment dans l’aéronautique, le solaire, les nanotechnologies, les revêtements protecteurs, biotechnologies, etc. On apprend toujours des autres et pour avoir une bonne culture générale, il va de soi de ne pas se renfermer. Il n’y a pas plus dangereux que d’être à la fois intellectuel et inculte. Je pense qu’il faut toujours chercher à apprendre dans les autres domaines pour développer une certaine polyvalence qui est toujours bénéfique.
Niger Inter : En quoi votre domaine d’étude et votre expertise pourraient profiter à votre pays le Niger ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : La question de l’énergie solaire par exemple intéresse le Niger à plus d’un titre. Je pense qu’un transfert de compétence à travers la création d’une unité de recherche en collaboration avec les Universités nigériennes peut être un apport considérable. De ce point de vue, il faudrait bien que la politique apporte son soutien à la Recherche scientifique. Sur un autre plan, mon engagement pour l’Afrique en général m’a conduit à être nommé, en 2012, dans la catégorie des « Nouveaux Leaders du Futur » par Crans Montana Forum. C’est une Organisation Internationale dont l’importance et le prestige sont établis depuis 1986. Dans ce cadre, nous travaillons à encourager la coopération internationale et la croissance globale tout en maintenant un haut niveau de stabilité, d’équité et de sécurité. Il s’agit également de favoriser les meilleures pratiques et d’assurer un dialogue global.
Niger Inter : Pensez-vous que le transfert des technologies peut-il servir de raccourci pour les pays comme le Niger pour sortir du sous-développement ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : J’ai travaillé en collaboration avec plusieurs partenaires (universitaires et industriels) sur des grands projets financés par la France, la Belgique, l’Union européenne, les USA, l’UEMOA, etc. S’il y a une chose que j’ai beaucoup apprécié, ce sont les échanges d’informations et du savoir-faire. Ces échanges permettent un gain de temps considérable. De ce fait je trouve que le transfert de technologie est la voie incontournable pour le développement. Autrement nous perdrons du temps à apprendre ce que les autres ont dépassé il y a longtemps. En marge de mes activités scientifiques, je consacre du temps pour des actions qui peuvent contribuer au développement du Niger. En ce sens, j’ai participé à la création d’une association dénommée Observatoire de la Diaspora Nigérienne de Belgique dont l’une des missions est justement le transfert de compétences. Nous avons organisé un forum dédié à cette thématique en octobre 2013 pour réfléchir sur les possibilités de ce transfert. Pour y répondre avec efficacité, il faudrait inventer un nouveau style, créer une identité commune et dépasser les intérêts particuliers et partisans. Il s’agissait à travers ce forum de trouver des solutions originales et redéfinir ce que doit être l’apport de la Diaspora au Niger. J’ai aussi activement participé à la mise en place d’un magazine, à la fois en version électronique et papier connu sous le nom de « Souffles de la Diaspora » (http://www.soufflesdeladiaspora.com) dont l’objectif est d’encourager les compatriotes de l’extérieur sans exception à s’intéresser aux activités et aux actualités du Niger.
Niger Inter : Vous avez l’expérience des universités à l’international. Avez-vous des conseils à l’endroit des acteurs dans ce domaine pour que nos universités soient non seulement à jour mais aussi compétitives ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : J’ai débuté ma carrière dans l’enseignement et la recherche à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (France) en septembre 2004 avant de rejoindre la Faculté Polytechnique de l’Université de Mons (Belgique) en juin 2008. Il ressort que toute ma vie professionnelle s’est déroulée hors du Niger. Mais cela ne m’a pas empêché d’avoir des projets en collaboration avec des collègues basés au Niger. Dans mon parcours, j’ai participé soit en tant que coordonnateur ou en tant que responsable technique et scientifique pour de grands projets de recherche. Cela me permet d’avoir une vision autre que ce qui se passe actuellement dans les Universités nigériennes. Il est vrai que l’organisation des Universités demande beaucoup d’efforts. Il faut des ressources tant matérielles qu’humaines. Il y a une certaine méthodologie à appliquer. D’abord pour améliorer ses articulations institutionnelles : un audit, un état des lieux et une évaluation des potentiels et des activités des organismes de recherche devraient faciliter une coordination de leurs activités. L’effort de coordination avec la recherche internationale doit également être encore élargi, tout comme celui de veille et de prospective scientifique et technologique. Nous devons privilégier les collaborations universitaires et industrielles qui sont autant de sources d’inspiration. La perspective du développement durable avive l’exigence de la société envers la recherche. L’évaluation des Enseignants-Chercheurs, des programmes, des organismes doit donc viser à la fois à apprécier l’excellence et la satisfaction des missions générales, deux objectifs qui sont souvent perçus comme substituables, mais qui sont plus complémentaires qu’il n’y paraît. De même que l’évaluation des chercheurs ne peut négliger les missions des organismes, l’évaluation des organismes ne doit donc pas être indépendante de celle des chercheurs. Enfin, la coopération entre le monde universitaire et la société civile, les entreprises et les administrations doit être renforcée. Le développement et l’amélioration de la communication scientifique peuvent y contribuer ; la circulation des chercheurs vers les institutions et les organisations doit également être facilitée. Pour ce faire, il convient donc de distinguer les chercheurs de ceux qui ne le sont pas. Actuellement chacun est Enseignant-Chercheur de par les statuts des Universités. Ce qui est loin d’être le cas dans la pratique. Il serait important de se pencher sur cette question. Cela permettra d’utiliser le peu de moyen à bon escient.
Niger Inter : Vous avez très certainement eu à faire face à des défis et des obstacles dans votre parcours comment les aviez-vous relevés ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : Dans la vie, il arrive que la route paraisse longue et parsemée d’obstacles. Il faut savoir rester déterminé à toute épreuve pour avancer. Avec le courage et l’intime conviction on finira toujours par arriver. J’aime les défis et c’est naturellement que j’ai su transformer certaines de mes difficultés en opportunités. La recherche scientifique est un travail d’équipe par conséquent cela nécessite des qualités humaines pour le travail en collaboration. Le fait d’être aussi en contact avec différentes cultures m’a offert la possibilité d’enrichir ma formation tant sur le plan intellectuel que social.
Niger Inter : Quels sont vos conseils aux jeunes étudiants pour réussir et développez leur potentiel ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : La première des choses c’est d’avoir des valeurs fondamentales et des repères si l’on veut bien réussir. Il faut savoir être patient et comprendre que les incidents de parcours ne doivent pas être la trajectoire. Je reste guidé par mes convictions et mes profondes aspirations. Et celles-ci s’articulent autour du respect, le professionnalisme, un sens élevé des responsabilités, de l’éthique et d’humilité. Il est des temps où, dans la difficulté et l’austérité que nous impose la vie, l’on s’arrête pour douter sérieusement du bien fondé de notre choix. Dans ces circonstances, nos modèles sont comme des étoiles qui donnent de l’espoir. Je profite de cette tribune qui m’est offerte pour exprimer toute ma reconnaissance et ma gratitude envers toutes les personnes qui m’ont inspiré. Aux jeunes je dirais d’avoir l’esprit volontaire, d’être persévérants et de croire toujours en eux. Ne point lésiner à la tâche mais aussi apprendre à être capable de s’adapter à toutes les situations nouvelles. Bref qu’ils sachent assumer intelligemment ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent faire de leur vie sans nécessairement avoir à rendre des comptes !
Niger Inter : A partir de votre fructueuse expérience, quelle est votre appréciation du système universitaire nigérien ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : J’apprécie le fait de pouvoir expérimenter différents types de systèmes académiques. Ceci me permet de réfléchir à la proposition d’un système éducatif plus adéquat pour le Niger. Sur ce plan, je pense que des nouvelles réformes profondes sont nécessaires, mais encore faut-il que le constat de la situation soit exact. La mission fondamentale des Universités reste bien sûr celle d’assurer une formation de qualité associée à une recherche de haut niveau. Mais aujourd’hui, cette mission est devenue indissociable d’enjeux stratégiques capitaux. La formation et la recherche scientifique constituent le socle sur lequel le Niger doit pouvoir s’appuyer pour relever les challenges. Les services à la société, l’innovation et le transfert de technologies doivent intégrer le spectre des missions de toutes nos universités afin d’améliorer la qualité de vie ou atténuer les menaces qui pèsent sur l’environnement par exemple. Les nouvelles Universités doivent diversifier leur offre de formations en créant des nouvelles filières et surtout en s’inscrivant dans une démarche plus professionnalisante. Ainsi, les jeunes qui sortent de ces institutions pourront facilement s’intégrer dans le marché du travail. Il est surtout important d’être particulièrement attentif afin de s’assurer que les connaissances générées dans les Universités sont transformées en produits et services et transférées ensuite à la société.
Niger Inter : Feu Abdou Moumouni Dioffo avait laissé comme héritage scientifique la très futuriste application pour capitaliser l’énergie solaire qui a profité à d’autres ailleurs pendant que le Niger est toujours à la traine dans ce domaine malgré la disponibilité de la ressource. Avez-vous un commentaire sur cet état des faits ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : Le Niger est l’un des pionniers en matière d’énergie solaire dans la sous-région. En 1961 le gouvernement a émis l’idée de créer un centre expérimental à Niamey pour entreprendre des études en vue de l’exploitation de l’énergie solaire. Les premières utilisations à grande échelle de l’énergie solaire photovoltaïque au Niger ont commencé au milieu des années 1970 avec l’installation de 1370 postes téléviseurs, alimentés par des modules solaires photovoltaïques, sur toute l’étendue du territoire. Des pompes à eau fonctionnaient aussi à l’énergie solaire, avec des panneaux photovoltaïques. Malheureusement l’effort a été insuffisant pour soutenir cette filière. Aujourd’hui beaucoup des pays voisins d’ailleurs sont en avance sur le Niger. Peut-être qu’il manquait un peu de volonté aux différents gouvernements qui ont succédés ! Il faut comprendre qu’une meilleure offre d’énergie permet aussi à l’Etat d’offrir des services d’éducation, de santé et de communication à meilleur coût et en plus grande quantité à la population. Elle favorise aussi la circulation de l’information, élément essentiel de la prise de décision politique. Elle permet ainsi de cibler les populations dans le besoin et de faire un choix éclairé des politiques les mieux adaptées au contexte local et national. Réciproquement, la circulation de l’information et l’amélioration des conditions de vie des populations favorisent le développement de la participation de la population aux choix nationaux, pouvant permettre un approfondissement du caractère démocratique des institutions. A partir de ce constat, il revient à l’Etat de faire en sorte que l’énergie soit accessible à tous. Avec les villes qui évoluent à un rythme exponentiel, il urge d’asseoir une politique capable de sortir le Niger de sa dépendance énergétique.
Niger Inter : En tant que jeune leader et scientifique quelle est votre vision pour le Niger ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : Il n’y a pas de recherche sans chercheurs, c’est une évidence mais on ne soulignera probablement pas assez leur importance. Il y a beaucoup de nigériens à travers le monde qui ne demandent qu’à être impliqués dans des projets porteurs. Le Niger dispose de très bonnes compétences qu’on a longtemps sous estimées, voire politisées. Or le vrai art politique comme dirait Socrate, doit reconnaître ces compétences-là « jetées » aux oubliettes par les divers changements de pouvoir. Donc l’un des challenges, me semble-il, est de créer une grande base de données de toutes ces compétences afin de pouvoir les réutiliser. L’éducation et particulièrement l’enseignement supérieur est, sans nul doute, au cœur des débats eu égard à la mondialisation, à la science et à l’économie. En dépit des efforts entrepris visant à faciliter le transfert de connaissances des compétences nationales vivant à l’étranger, le Niger souffre de l’absence d’une vraie stratégie visant à associer sa diaspora au processus de développement du pays. Cette carence a eu pour corollaire le torpillage des quelques bonnes initiatives prises qui finissent par devenir des coquilles vides, le tout enrobé dans des discours creux sans aucun engagement. Il faut reconnaître qu’à ce jour, ni les politiques, ni les orientations économiques ne permettent d’y voir clair. Aussi, dans le contexte de l’économie mondiale d’aujourd’hui, le capital intellectuel est devenu l’actif le plus important pour une nation dans sa capacité de produire et d’innover pour un développement réussi. Le Niger doit multiplier les efforts en encourageant la diaspora à participer davantage dans la vie du pays.
Niger Inter : Réussir selon vous est-ce une question d’aptitude ou de génie ?
Dr Abdoul-Fatah Kanta : Il y a plusieurs paramètres qui interviennent. Il y a le génie, l’aptitude et le cadre. C’est la combinaison de tout cela qui garantit le succès. Comme le disent nos frères Touaregs du nord, la différence entre un désert et un jardin ce n’est pas l’eau … c’est plutôt l’homme. De cela, je retiens essentiellement deux choses : la première c’est que le travail finit toujours par payer et la seconde c’est que rien ne vaut l’auto-motivation et qu’il faut cultiver le meilleur de soi comme clef de la réussite.
Réalisée par Elh. Mahamadou Souleymane
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