Dans un communiqué lu jeudi à la télévision nationale, l’armée nigérienne a affirmé avoir tué plus de 200 combattants du groupe islamiste Boko Haram au cours de l’offensive terrestre et aérienne menée depuis dix jours dans le nord-est du Nigeria. Une opération conjointe avec les forces tchadiennes.
Niamey a livré un nouveau bilan de l' »Opération Maï Dounama », du nom d’un empereur de Borno (Nigeria) du 13e siècle, qui vise à « détruire » les bases de Boko Haram proches du Niger.
À en croire un communiqué de l’armée nigérienne lu, le 19 mars, à la télévision publique par le colonel Moustafa Ledru, son porte-parole, 228 combattants de Boko Haram ont été tuées en dix jours au cours de l’offensive terrestre et aérienne menée conjointement avec les forces tchadiennes dans le nord-est du Nigeria.
Des chars, des véhicules et des dizaines de motos appartenant au groupe islamiste ont été détruits, selon le même texte. Et « on déplore 1 mort et 8 blessés » du côté des forces de sécurité nigériennes.
Les bilans communiqués par les pays combattant Boko Haram (Nigeria, Tchad, Cameroun et Niger) sont souvent très défavorables aux islamistes, sans qu’il soit possible d’obtenir un état des pertes humaines venant d’autres sources, aucun acteur tiers (ONG, ONU) n’étant présent dans les zones de combat.
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La ville de Damasak libérée
D’après une source sécuritaire tchadienne, les deux armées – nigérienne et tchadienne – ont repris également la ville de Damasak, dans le nord-est du Nigeria, dont Boko Haram s’était emparé en novembre.
« L’ennemi est réduit à sa plus simple expression », a affirmé jeudi le colonel nigérien Mohamed Toumba, qui s’exprimait depuis Damasak pour une radio privée nigérienne. « Notre prochain objectif est Malam Fatori », une ville nigériane très proche du Niger, a-t-il poursuivi.
Selon l’armée nigérienne, des combattants de Boko Haram se sont « repliés » au sud de Malam Fatori après plusieurs défaites successives. Mais l’armée nigériane affirme à l’inverse que Malam Fatori est sous son contrôle.
(Avec AFP)
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