‘’Le petit camp’’, pour ceux qui ne le savent pas ou qui n’ont pas tapé dans le ballon dans leur jeunesse, c’est une rencontre, mieux un duel entre deux joueurs de football avec chacun ses ‘’bois’’, c’est-à-dire sa cage de but ! Le principe du jeu consiste à livrer une partie pendant une certaine durée et le vainqueur sera celui qui aura marqué, naturellement, le plus de buts à son adversaire ! Dans tous les cas, c’est un duel entre deux adversaires. Bien sûr, comme d’hab, ce sont les techniciens ou si vous voulez les grands dribbleurs qui s’en sortent le mieux le plus souvent.
Après ces quelques explications liminaires, revenons donc à notre sujet du jour qui a trait au désir de Hama Amadou de jouer balle à terre avec le PR Issoufou comme nous l’avions déjà écrit dans notre livraison de la semaine passée. Evidemment, l’article n’était pas passé inaperçu, car des médias de la place et les réseaux sociaux y avaient réagi. Les partisans de Hama Amadou ont estimé que même si cette réconciliation tant recherchée par le ‘’Fugitif’’ restait envisageable, il n’en demeurerait pas moins que ce serait aussi bien dans l’intérêt de Hama que de celui du Président Issoufou ! Pour notre part, nous estimons qu’une probable réconciliation entre les deux personnalités ne serait qu’à l’avantage de Hama Amadou seulement pour des raisons évidentes : c’est lui qui a maille à partir avec la justice pour son affaire de bébés importés, c’est aussi à lui que le pays manque depuis sa fuite, c’est aussi lui qui a intérêt à rentrer au pays pour apurer son passif judiciaire en vue des prochaines joutes électorales. Pour ce qui est du Président Issoufou, il aura su se passer d’un allié certes encombrant, mais naguère stratégique, au profit d’une nouvelle alliance avec une partie du MNSD. Depuis lors, tout marche comme sur des roulettes pour le régime de la renaissance. Donc, comme vous le voyez, le plus grand perdant dans cette brouille reste et demeure, hélas, Hama Amadou alias aujourd’hui le ‘’Fugitif’’, loin des siens et du Lumana, et même loin, très loin de ses bébés importés !
Opinions (N. 257 du 11 Mars 2015)