Les trois personnes arrêtées et détenues à la Police judiciaire dont l’épouse de Hama Amadou née Adiza Ahmadou, M. Moussa Haitou et son épouse, depuis le samedi 3 janvier 2015, alors qu’elles comptaient se rendre à Tahoua, pour des affaires familiales ont été libérées ce matin par la justice. Ces personnes étaient citées dans l’affaire dite de supposition d’enfants et elles étaient en liberté provisoire.
Après, 48heure de garde à vue dans les locaux de la Police Judiciaire, Madame Hama Amadou et ses compagnons d’infortune ont été présentés devant un juge au tribunal de grande instance hors classe de Niamey en début après-midi de ce lundi 5 janvier 2015.
C’est après quelques minutes d’audition par le juge que les gardés à vue ont été relaxés suite à l’affaire dite de «tentative de fuite» pour laquelle ils avaient séjourné deux jours durant à la PJ.
Selon Maitre Nassirou Lawaly, avocat de la famille Haitou qui a animé un point de presse au nom des avocats de certaines des personnes poursuivies dans le cadre de cette affaire, « la liberté provisoire ne suppose nullement une restriction de la liberté d’aller et venir ». Surtout, a-t-il rappelé, l’ordonnance qui accordait à leurs clients la liberté provisoire n’a jamais fait cas de telles restrictions visant à entraver le déplacement des personnes concernées. Me Nassirou Lawaly a d’ailleurs rappelé que leurs clients ont comparu libres le 2 Janvier, date où devrait s’ouvrir initialement le procès de l’affaire.
Sur la base de ces considérations, les avocats des 3 personnes concernés par ce dernier rebondissement de l’affaire ont décidé de porter plainte « pour entrave à la liberté d’aller et de venir de leurs clients ».
Ibrahim Aghali