Pause-café: Albadé tombe plus bas que terre

AlbadeAboubaLunette

Dans l’hallucinant maquis des partis politiques nigériens sévit un foudroyant virus nommé diatribe. Ce mal sournois risque d’emporter bien d’hommes politiques, et pas des moindres. Récemment, à l’occasion d’une interview, les Nigériens ahuris, ont entendu Albadé développer les symptômes de ce virus.

Pourtant, il y a bien longtemps que ce mégalomane ministre d’Etat traine les prémices d’une crise d’égo. Ne cherchez pas loin pour détecter si facilement les signes révélateurs de cet égo mal contenu : Albadé raffole béatement de tout ce qui est tape-à-l’œil. A commencer par ses boubous criards et hyper gominés. Le diagnostic est bien établi, le patient Albadé à un besoin pathologique d’être vu. Il veut en mettre plein la vue de tout le monde. Il veut exister par tous les moyens, même les plus infâmes.

Lors de cet entretien accordé depuis Dosso, Albadé s’en est pris lâchement à Seyni Omar, le président du MNSD. L’occasion était trop belle, notre ministre d’Etat ne peut pour rien au monde la rater pour tacler une fois de plus l’homme qui freine ses folles ambitions de s’emparer du MNSD. Enfantin, emprunté, englué dans une sotte diatribe, Albadé est tombé plus bas que terre. Il s’est couvert lui-même de la fétide boue de l’indignité. Celui qui pensait pouvoir jouer dans la cour des dignitaires de notre pays a, en l’espace d’une interview, ôté sa parure.

Sous le masque de respectabilité, se  trouve une épaisse couche de pourriture. Le vernis s’est effrité, le véritable personnage refait surface, Albadé est un malotru. S’en prendre à Seyni Omar, c’est aller en vain conte la légitimité. Seyni Omar est l’incarnation par excellence du vœu exprimé par de dizaines de milliers de militants (les vrais !) du MNSD. Les Nigériens ont vu Albadé jubiler comme un bambin le 24 novembre 2014, lors du ‘’placement’’ de son pion Amadou Salifou à la présidence de l’Assemblée Nationale.

Il a de nouveau remis le couvert le 15 décembre dernier après le ‘’replacement’’ du même pion à la même place. Si le ridicule tuait, Albadé et ses mercenaires seraient depuis longtemps à six pieds sous terre. Sans vergogne, Albadé porte continuellement des coups de canif au parti qui lui a tout donné.  C’est désormais une évidence, Albadé Abouba, le plus ‘’gradé’’ de nos ministres d’Etat, est un fieffé zélote du Guri.

SIDI BER (Le Courrier N° 344 )