Ali Bongo serait-il un bébé importé ? Le Gabon serait-il sur la voie de la Côte-d’Ivoire ? En effet, les ivoiriens se souviendront longtemps de l’ivoirité et ses conséquences. Pour assouvir leurs desseins politiciens, les hommes politiques font feu de tout bois. Un président en exercice qui voit sa nationalité contesté. Il ne serait pas le fils de Hadj Omar Bongo. Il aurait fait usage du faux pour produire un acte de naissance. L’opposition réclame purement et simplement sa disqualification dans la course à la présidentielle.
Récemment on a entendu la présidente de la Cour constitutionnelle de ce pays dire que la photocopie d’un livre ne constituerait pas la preuve d’un acte de naissance. Tout ce tableau est bien connu des ivoiriens dans l’optique de reléguer Ouattara au statut de non ivoirien.
Le hic au Gabon, ce sont les compagnons politiques d’Omar Bongo qui sont les frondeurs dans sa campagne malsaine. Par ricochet ces apparatchiks reprochent à Bongo junior les fautes de leur mentor à savoir El Hadj Omar Bongo. L’actuel président n’a pas choisi les conditions de sa naissance et par conséquent le procès doit être fait à ses géniteurs dont l’ancien président Omar Bongo qui l’a éduqué et jusqu’à sa mort n’a laissé au monde entier aucun doute sur la paternité d’Ali.
C’est peut-être plus compliqué que ça quand on voit l’intérêt suscité par cette question à l’Hexagone. A mon humble avis, les gabonais doivent se ressaisir pour préserver l’essentiel : la paix et le vivre ensemble qui ont caractérisé ce petit pays bien pourvu par la nature.
Le moins qu’on puisse dire ce qui s’est passé hier n’augure pas des lendemains meilleurs. La lutte politique doit se faire mais il ne faut pas aussi jeter le bébé avec l’eau du bain. Comme quoi il y a des conflits contre productifs pour un pays. Le cas ivoirien est une lapalissade.
EMS