Le massacre d’Orlando aux USA prouve au monde entier une fois de plus que le terrorisme ne fait pas de quartier. En effet, « La fusillade survenue dans la nuit de samedi 12 à dimanche 13 juin dans la boîte de nuit le Pulse, à Orlando, en Floride, a fait 49 morts et 53 blessés, selon un bilan encore provisoire. Revendiquée par l’Etat islamique, c’est la pire tuerie de masse de l’histoire des Etats-Unis, mais aussi l’attentat le plus meurtrier survenu sur le sol américain depuis les attentats du 11 septembre 2001. »
Lundi soir, un autre terroriste à Magnanville en France, Larossi Abballa a asséné plusieurs coups de couteau à un commandant de police, avant de se retrancher au domicile de sa victime, où il a abattu son épouse, elle aussi fonctionnaire de police. Agé de 25 ans, il se réclame aussi de Daech ou Etat Islamique.
A peine une semaine, après l’épreuve de Bosso qui nous a fait douter de nous-mêmes : notre président, nos FDS bref notre dispositif sécuritaire a été jugé, sans autre forme de procès, comme défaillant et inopérant. Mais à l’épreuve des faits, l’on se rend compte que les terroristes savent humiliés les Etats avec des armées les plus puissantes du monde comme des plus faibles.
C’est pourquoi, face au terrorisme l’union sacrée s’avère nécessaire ici comme ailleurs : pouvoir, opposition et société civile doivent se converger dès qu’il y a péril en la demeure. C’est indécent de vouloir exploiter des situations de désolation et d’affliction contre son peuple. Ailleurs, la règle c’est la dénonciation et la condamnation de la négation de la liberté et des droits humains que constitue le terrorisme chaque fois qu’il sévit.
C’est justement au nom de ce principe que notre fibre patriotique nous commande d’être incisifs et désobligeants face à tous ceux – de l’intérieur comme de l’extérieur – voudraient prendre de liberté par rapport aux intérêts de notre peuple en sapant le moral de nos FDS pour nous plonger comme la radio ‘’Mille collines’’ dans une nuit noire sans lendemain.
En un mot comme en mille, ne cherchons pas à donner raison aux terroristes avec des idées simplistes comme Steven Anderson le fondateur de l’église «Faithful Word Baptist Church» qui se délectait du fait qu’il y ait 50 homosexuels de moins dans le monde ; ou Donald Trump, le candidat républicain aux USA qui prône l’interdiction d’entrée sur le territoire américain à tous les musulmans. La bonne prédisposition face au terrorisme c’est, à mon humble avis, celle de Barack Obama réagissant au drame d’Orlando : « Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes. »
EMS