L’appel à l’apaisement lancé par le Président de la République sortant, Issoufou Mahamadou, est un appel à l’unité nationale, un appel au rassemblement, un appel politique.
En effet, le Président part d’un constat : malgré l’exécution du programme 1 de la renaissance à 94 pour cent , il reste encore beaucoup à faire .
Sur le plan sécuritaire en particulier, le pays a besoin d’une cohésion sociale nationale, pour pouvoir mieux faire face aux menaces sécuritaires Je pense qu’il n’est pas tard pour mieux faire. J’ai noté aussi que les femmes de la MRN, à leur réunion du palais des congrès, ont lancé un appel à l’apaisement, à l’unité, à l’endroit de leurs collègues de la COPA 2016 en particulier et en général à l’ensemble de la classe politique nigérienne . Ces deux appels augurent d’une bonne atmosphère , d’un climat de décrispation nationale .
Nous ne pouvons que nous réjouir et saluer cette disposition d’esprit. Un dialogue francs et constructif entre les différents acteurs de la classe politique nigérienne est plus que nécessaire afin de créer les conditions indispensables pour un développement socio économique, harmonieux et radieux de notre pays. La main tendue par le Président de la République, Issoufou Mahamadou, doit être acceptée par tous. Cet appel pour être efficace doit être suivi d’une rencontre solennelle entre les deux camps en présence des grands témoins, pour faire la paix des braves, afin que cessent les vaines querelles.
Notre ardent souhait : du côté de l’opposition politique, que cet appel soit bien perçu comme un appel à un sursaut national, à l’unité nationale pour faire face aux défis du développement économique et social qui nous attendent ,un appel pour mettre fin aux vaines querelles, un appel pour l’unité nationale. Pour notre part c’est la compréhension que nous avons de cet appel .
Du côté de l’opposition, nous avons également observé la même disposition à un dialogue constructif. Encore une fois c’est le peuple souverain du Niger qui sort grandi dans cette atmosphère de disposition au dialogue politique.
Issoufou Boubacar KADO