La demande de liberté provisoire de Hama Amadou a été plaidée hier par ses avocats et le ministère public. Le délibéré est prévu pour le 28 Mars prochain. Il est également attendu le 23 Mars prochain que la Cour de cassation se prononce sur la compétence du juge nigérien à juger de l’affaire des bébés importés.
Mais face à la cour d’appel hier, plus d’un observateur a été surpris par la stratégie de la défense des avocats de Hama Amadou, renonçant cette fois à leur fanfaronnade, ils avaient brandi au juge un certificat médical pour dire que nous venons pour des raisons humanitaires solliciter votre indulgence pour accorder la liberté provisoire à notre client, affirmait Me Mossi.
Et Me Souley Oumarou de soutenir que même s’il s’agit d’une liberté sous caution, « nous sommes preneurs ». En réagissant à cette sollicitation des avocats de la défense, le ministère public avait estimé qu’il n’y avait aucun fait nouveau qui puisse contribuer d’accéder à la demande de la défense de Hama Amadou. Après quoi, le juge avait prévu son délibéré pour le 28 Mars prochain.
On se rappelle, avant le premier tour de la présidentielle de la vantardise de ces avocats de Hama Amadou lorsqu’ils avaient annoncé de manière péremptoire que leur client se considère comme prisonnier politique et n’attendait plus rien du juge en termes de liberté provisoire.
On ne le dira jamais assez, Hama Amadou doit s’en prendre à lui-même et à ses avocats qui avaient cautionné sa fuite qui s’est avérée finalement une sorte de nœud gordien pour lui.
Tout esprit épris de justice et d’humanisme ne peut être que sensible à la situation de Hama Amadou. Mais entre nous, lorsqu’on aspire à diriger son pays au sommet est-il raisonnable de fuir la justice. C’était cela une faute grave qui a fini par rattraper Hama Amadou. Ses avocats aussi.
Tiemago Bizo