Il a suffi que Moussa Tchangari émette une opinion sur l’éventualité d’un dépassement du mandat du présidentiel Issoufou avant la fin du processus du second tour pour que Nassirou Halidou, le bouillant et iconoclaste député du Lumana trouve matière à inspiration. En effet, dans un point de presse qu’il a animé hier, Nassirou Halidou demande purement et simplement au président Issoufou de démissionner faisant le parallèle avec la situation en Haïti.
Cette attitude traduit simplement un état d’esprit, faire feu de tout bois en créant de prétextes grossiers pour assouvir de desseins politiques sournois. On a tout de même lu et entendu des membres de la Copa dire qu’il n’ y aura pas de second tour si Hama Amadou n’est pas libéré. Une stratégie qui vise soit à retarder le second tour soit à mettre en œuvre un autre plan dont le point de presse de Nassirou Halidou n’est qu’un signe avant-coureur.
Il y a bien de connivences entre la Copa et une certaine société civile qui avaient savamment envisagé le pire pour notre pays dès l’annonce des premiers résultats du dernier scrutin. Ces leaders de la Copa et ceux de la société civile qui se dénomme pompeusement « Résistance » développent à cette étape décisive de notre histoire le recours à la subversion comme mode d’expression politique.
Pendant qu’Amadou Boubacar Cissé disait que « Si Issoufou se déclare vainqueur dès le premier tour, c’est la rue qui nous départagera », leurs complices de la société « si vile » propageaient des fausses nouvelles sur les réseaux sociaux à savoir que les forces de défense et de sécurité arrachaient des urnes pour insinuer une sorte de hold-up électoral au Niger !
Nous pensons qu’il n’y a pas lieu de perdre du temps, le 20 mars c’est demain. Si Nassirou Halidou et ses amis sont confiants pour réaliser la prouesse « de la prison au palais » alors il suffit juste d’être sur la ligne de départ au second tour. Le 20 mars prochain. Unique alternative. A ne pas rater.
Tiemago Bizo