Grand jour pour les différents candidats à l’élection présidentielle de février 2016. Pendant que leur liste est passée à l’examen de la Cour Constitutionnelle en vue de la validation desdites candidatures, l’on apprend, ce samedi 9 Janvier 2016, pratiquement en fin de journée de l’auguste institution que la quasi-totalité de membres de la liste des candidats aux présidentielles a pu obtenir le quitus de la participation à la dite compétition.
En effet, sur les seize candidats à la course au fauteuil présidentiel, sauf le sieur Abdoulkarim Bakasso, candidat du parti PDP (Parti Démocratique du Peuple) a été recalé. Il ne participera pas donc à la course au fauteuil présidentiel, pendant que tous les autres candidats, eux sont déclarés aptes à competir….Toutefois, la Cour n’a nullement donné les raisons de la disqualification du sieur Bakasso, mais ceux qui l’ont connu, évoquent un vieux dossier judiciaire dans lequel il fut condamné par le passé relativement à la gestion d’un projet qu’il avait dirigé par le passé.
Comme donc en 2011, c’est un seul candidat qui n’a pu obtenir l’aval de la Cour Constitutionnelle pour participer aux présidentielles de 2016. Il est vrai qu’une bonne partie de l’opinion craignait notamment pour le cas de candidats comme Hama Amadou du Moden Lumana Africa, Abdou Labo du CDS Rahama ou encore Kassoum Mamane Moctar du CPR INGANTCHI. En effet, tous trainent en ce moment même quelques casseroles judiciaires. Mais le cas de Hama Amadou parait plus compliqué lui qui, en ce moment même est présentement gardé à la maison d’arrêt de Filingué.
Jusqu’à la publication de la fameuse liste, personne ne pariait cher sur l’éventualité de la candidature du président du Moden Lumana Africa, Hama Amadou. Contre toute attente, l’enfant terrible de Youri, a pu échapper belle. D’aucuns pensaient et spéculaient sur le fait que sa candidature ne sera validé par la cour constitutionnelle étant donné sa situation actuelle. Mais, l’on voit bien que la situation ne se présente pas toujours comme on le pense. Et surtout, il y a déjà le sieur Abdou Labo qui est concerné aussi par la même affaire, qui jouit actuellement de toutes ses libertés et qui est candidat au même scrutin.
D’après notre analyse personnelle il n’y a pas de raison à empêcher à Hama Amadou de se présenter aussi. De surcroit, comme sa candidature est validée, on attend incessamment que la justice le relaxe aussi comme elle a fait pour toutes les autres personnes impliquée dans cette affaire de trafic de bébés. Les jeux sont donc ouverts et il ne reste plus qu’aux candidats en lice de se retourner vers leurs bases et électorats pour convaincre les électeurs à se joindre à leurs initiatives respectives.
Pour l’instant c’est déjà la frénésie au niveau de certains états-majors des partis politiques dont les candidats sont aptes à competir. Dans de telles conditions, il faudra s’interroger sur les possibilités de passage du président sortant au premier tour selon les vœux et affirmations de ses partisans et amis politiques.
En d’autres termes, la vague du «UN COUP K.O» pourra-t-elle gagner le Niger ?
Autre motif de satisfaction, la sérénité retrouvée dans les rangs de la classe politique après la reprise du fichier électoral qui la divisait tant. On peut donc l’affirmer sans ambages, le terrain est comme tout tracé pour le bon déroulement de la présidentielle nigérienne de 2016. Il ne fait donc aucun doute que le plus convaincant, pour ne pas dire le plus régulier de ces candidats à la présidentielle de 2016, sortira du lot des quinze pour prétendre mener la vie de la nation. Qui donc sera le prochain président de la République du Niger ?
La réponse sera bien sur au bout du décryptage du vote des nigériens !