Une fois encore, le professionnalisme, l’efficacité et la vigilance des unités des Forces de défense et de sécurité déployées à Tillabéry dans le cadre des opérations Niya et Almahaou viennent de faire leur preuve sur le terrain face aux groupes terroristes. Les FDS ont, en effet, au cours de deux actions distinctes, vigoureusement menées, détruit trois (03) Engins Explosifs Improvisés (EEI), déjoué une tentative d’embuscade, neutralisé huit (08) terroristes et appréhendé quatre (04) autres, tout cela, sans enregistrer la moindre victime dans leurs rangs.
C’est ce qu’on retient, entre autres, des informations données par le bulletin des activités opérationnelles des Forces armées nigériennes, au cours de la période du 23 au 29 août 2025.
La source sécuritaire détaille à ce propos que deux actions significatives ont été conduites avec succès le 23 et le 28 août 2025 par des unités de l’opération Niya, opération en cours sur la rive droite du fleuve Niger, dans la région de Tillabéry.
d’abord, le 23 août 2025, indique le bulletin d’informations de l’Armée, »grâce à l’intervention rapide des unités spécialisées du génie militaire, trois (03) engins explosifs dissimulés aux abords du village d’Illa Fari ont été neutralisés en toute sécurité ».
Les engins explosifs ont été découverts, précise la même source, par une patrouille qui effectuait une liaison administrative entre Say et Tamou. Elle affirme que la découverte et la destruction des trois (03) EEI a permis d’assurer »la protection de la population et la poursuite de la mission » jusqu’à sa destination finale.
Say et Tamou, deux localités du sud-est de la région de Tillabéry entre lesquelles ont été découverts les trois (03) EEI, sont situées non loin du Parc du W, une réserve protégée qu’ont, en partage, le Niger, le Burkina Faso et le Bénin.
Dans cette zone, des groupes terroristes s’y sont installés avec pour but d’en faire un sanctuaire mais sans, selon toute vraisemblance, trop de succès.
En permanence harcelés par les FDS des trois pays, ils y vivent sur la défensive et contraints à mener des attaques furtives sans envergure contre les militaires et les populations civiles locales et à poser des Engins Explosifs Improvisés (EEI).
Non loin de là, poursuit le bulletin des Forces armées, le 28 août 2025, »sur la base d’un renseignement fiable, un raid a été conduit contre un plot logistique des groupes terroristes dans les environs de Sefa Moussa ».
Cette opération a permis, d’après l’Armée nigérienne, de »neutraliser huit (08) éléments ennemis et de saisir un important lot de matériel comprenant notamment des armes de type AK-47, des motocyclettes dont deux (02) tricycles et une grosse quantité de carburant, destinée probablement à ravitailler les terroristes ».
Du côté de la rive gauche du fleuve Niger, dans le cadre de l’opération Almahaou qui est en cours dans la zone nord de la région de Tillabéry, notre source sécuritaire indique que »les FDS ont déjoué, dans la journée du mercredi 27 août 2025, une tentative d’embuscade planifiée par des groupes armés terroristes sur l’axe Kandadji-Ayorou ».
La même source précise que »grâce à la vigilance et au professionnalisme des troupes, la manœuvre ennemie a été contenue » sans qu’aucune perte ne soit enregistrée dans les rangs de l’armée.
Elle ajoute que »lors du ratissage mené à la suite de cet incident, quatre (04) individus suspectés d’implication directe dans cette opération avortée ont été appréhendés et immédiatement remis aux services compétents pour exploitation ».
Cette dynamique offensive soutenue des FDS dans la région de Tillabéry leur permet d’imposer aux terroristes, un rythme propre à elles.
Un rythme particulièrement efficace qui a comme résultat : la sécurisation de l’ensemble du terrain et la protection des populations locales et leurs biens dans cette zone proche des frontières du Mali et du Burkina Faso, deux pays du Sahel comme le Niger, en proie au terrorisme.
Bassirou Baki