La campagne électorale pour les élections législatives partielles de la 9ème région (Diaspora) du 18 juin prochain est ouverte à compter du dimanche 28 mai 2023. La tenue de ces scrutins permettra l’élection des représentants de la Diaspora nigérienne à l’Assemblée nationale, considérée comme la 9ème région du Niger.
Au total, 227.289 électeurs sont inscrits dans 15 pays pour 5 sièges à l’Assemblée nationale. Ces élections, initialement prévues en 2021, ont été reportées en raison de la pandémie de la COVID 19 qui n’a pas permis l’enrôlement biométrique des nigériens de la Diaspora, disposant de cinq sièges sur 171 que compte l’Assemblée nationale.
Pour ces consultations électorales, dix partis politiques sont en compétition. Il s’agit de l’UPRD-Kandé Gomni, PNDP-AkalKassa , AMEN-AMINE , MNSD-Nassara, PSD-Bassira, PNDS-Tarayya, PJP-Génération Doubara, MPN-Kishin Kasa, MODEN/FA-Lumana et MPR-Jamhuriya.
Pour assurer un meilleur accès de ces partis politiques dans la diffusion de leurs messages de campagne, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé, le samedi 27 mai 2023, à l’Auditorium Sani Bako du ministère des affaires étrangères à Niamey, une réunion d’échanges avec les responsables des partis politiques et des médias.
L’occasion pour le président du CSC, M. Salifou Labo Bouché, de rappeler que la campagne électorale en vue des élections législatives partielles, bien qu’elle va se dérouler loin du territoire nigérien, demeure malgré tout, un enjeu majeur pour les partis politiques en particulier et pour le Niger en général. « Dans un monde interconnecté, elle se fera de fait, ici au Niger, surtout sur les médias nigériens, au vu de l’intérêt qu’elle suscite auprès des nigériens », a expliqué le président du CSC. « Il est donc de notre devoir, en tant qu’autorité de régulation des médias, d’assurer l’accès équitable des partis politiques aux médias et de promouvoir le pluralisme d’opinions et l’équilibre dans le traitement de l’information dans les médias privés, conformément à nos attributions », a-t-il ajouté.
Le président du CSC a saisi l’opportunité pour rappeler que la loi électorale interdit formellement les discours de haine, les déclarations et harangues, les sermons et profession de foi à caractère religieux, diffamatoires et injurieux ainsi que les arguments à caractères régionaliste, ethnique et racial et toute autre forme de stigmatisation et de sexisme visant à inciter les populations à la violence.
Almoustapha Aboubacar
Niger Inter Hebdo numéro 112 du 30 mai 2023