Dès son arrivée aux commandes de l’Etat, le Président de la République, Mohamed Bazoum, a clairement affiché sa ferme volonté à asseoir une gouvernance vertueuse dans tous les domaines de la vie sociopolitique et économique du Niger, à combattre la corruption, le détournement des deniers publics et toute autre mauvaise pratique dans la gestion des affaires publiques.
En effet, c’est conscient des risques d’instabilité que l’impunité, la corruption, le détournement des deniers publics et autres mauvaises pratiques pourraient provoquer dans un pays démocratique comme le Niger, que le Chef de l’Etat s’est très vite engagé à combattre ces maux qui annihilent les efforts de développement du pays. Pour ce faire, a déclaré le Chef de l’Etat dans son discours d’investiture, « je m’attellerai à promouvoir une gestion des ressources publiques proscrivant la concussion des cadres de l’administration et la corruption de façon générale à travers la mise en œuvre d’une politique de répression énergique de ces tares ».
Pour ce faire, il fallait d’abord graisser la machine de répression contre tous ceux qui ont fait le malheureux choix de s’aventurier dans la dilapidation des deniers publics ou de s’adonner à des pratiques corruptives, nuisibles aux efforts du développement du Niger.
Dès lors, ils sont nombreux les cadres de l’Administration publique et leurs complices, tout comme des responsables politiques, à qui l’Etat a confié des responsabilités, mais qui ont abusé de sa confiance en faisant mains basses sur des fonds publics et des biens de l’Etat, qui croupissent aujourd’hui en prison pour faits de corruption pour certains, détournement de deniers publics et mauvaise gestion pour d’autres.
Maintenant la pression sur tous ceux qui nourrissent le malin désire de compromettre les intérêts de l’Etat à travers des pratiques corruptives ou le détournement des biens publics, le Chef de l’Etat ne rate aucune occasion pour leur rappeler son engagement à sévir.
« Je voudrais faire observer à ceux qui semblent douter de la sincérité de mon engagement en la matière que jamais les prisons du Niger, sous aucun régime depuis notre indépendance en 1960, n’ont compté autant de cadres de l’Etat privés de leur liberté pour fait de corruption ou de détournement de deniers publics », a fait observer le Chef de l’Etat devant les responsables des institutions de la République, lors de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an 2023.
A titre illustratif, le préssiddent Bazoum a cité un certain nombre des dossiers emblématiques pour lesquels les principaux ateurs de la gabégie gardent prison depuis plusieurs mois. Il s’agit entre autres de « l’affaire dite Ibou Karadjé impliquant des cadres du ministère des finances » en passant par celles de « la Sopamin, de Taanadi, de la CNTPS, jusqu’à celle récente de la BAGRI ».
Aussi, pour prévenir tout interventionnisme politique consistant à extirper « un délinquant » empêtré dans des affaires louches ou à le secourir des filets de la justice, le Chef de l’Etat a très vite décidé de couper l’herbe sous les pieds de certains de nos compatriotes. Ceux-là qui, à chaque fois qu’un de leur est incriminé, passent le plus souvent par des interventions politiques, pour le tirer d’affaire. Pour cela, la justice est pleinement investie à ne pas faire de quartier dans le traitement judiciaire de toutes les affaires qui relèvent de la mal gouvernance.
Par cette traque sans ménagement des prédateurs des deniers publics, le président de la République continue ainsi à marquer l’esprit des nigériens qui n’attendent du Chef de l’Etat à tout mettre en œuvre pour que prévale la bonne gouvernance dans tous les secteurs d’activité au Niger.
Oumar Issoufa
Niger Inter Hebdo N°107 du mardi 25 Avril 2023