Le développement du capital humain passe nécessairement par une bonne santé de la population. Le Chef de l’État, Mohamed Bazoum l’ayant bien compris, a fait de ce domaine vital, une priorité parmi tant d’autres. Une volonté politique qui s’est d’ailleurs traduite dans l’évolution du taux de couverture sanitaire à 54,47%, à travers l’amélioration des conditions d’offre des soins et services de santé au Niger.
Au cours de la deuxième année de mise en œuvre du programme de Renaissance Acte 3 du Président de la République, le secteur de la santé à l’instar des autres secteurs, a enregistré des résultats satisfaisants, avec des perspectives très encourageantes.
D’après le rapport sur la performance de l’action gouvernementale 2021-2022, les infrastructures sanitaires ont été renforcées, avec la construction de 18 Centres de Santé Intégrés (CSI) ainsi que la transformation de 78 cases de santé en CSI. À cela s’ajoutent l’acquisition de divers équipements médicaux et l’organisation des campagnes de vaccination contre certaines maladies.
Par ailleurs, le taux de mortalité néonatale précoce intra-hospitalière a connu une baisse considérable, passant de 0,49% en 2021 à 0,41% en 2022. À la même période, le taux de létalité obstétricale intra-hospitalière a chuté pour s’établir à 0,16% en 2022 contre 0,16% l’année précédente.
Toute chose qui a concouru à l’augmentation du taux de couverture sanitaire qui est passé de 52,68% en 2020 à 54,47% en 2022.
Par ailleurs, le décret N°2021-583/PRN/MPS/P/AS du 23 juillet 2021, pris par le Président de la République et portant sur l’adoption de la Stratégie Nationale de la Couverture Sanitaire (SNCSU), démontre que le gouvernement nigérien a toujours à cœur l’amélioration de tout le système de prise en charge sanitaire du pays.
En dépit des résultats obtenus, ces deux dernières années, il y a encore quelques indicateurs de la santé qui n’ont pas connu d’amélioration. On peut citer à titre d’exemple, les taux d’utilisation de la PF (Planification Familiale) et d’accouchement assisté par un personnel qualifié qui ont baissé respectivement de 34,3 et 5,08 points de pourcentage, pour s’établir à 11,56% et 33,88% en 2022. Cette baisse du taux d’utilisation de la PF est notamment liée à un changement d’approche dans son calcul consistant désormais à retirer les femmes perdues de vue et celles qui ne disposent pas d’une fiche clinique PF, dans le cadre de l’assurance qualité des données. Quant au taux de couverture en Penta 3, il s’est établi à 98% en 2022, soit un déplacement de 3 points par rapport à sa cible de 95%.
Le principal défi aujourd’hui, est de continuer à améliorer les résultats du dépistage et du traitement afin de réduire la morbidité et la mortalité dues aux différentes maladies. Ce à quoi s’attelle au jour le jour le gouvernement, avec comme objectif, le bien-être de la population.
Koami Agbetiafa