L’engagement du président de la République, Mohamed Bazoum, à mener une lutte implacable contre la corruption, l’impunité, le détournement des deniers publics et autres mauvaises pratiques dans la gestion des biens publics est irrévocable. Pour preuve, l’affaire du détournement présumé des fonds à la Banque Agricole du Niger (BAGRI), qui défraie actuellement la chronique, a été mise à vue suite à l’inspection commanditée par le Chef de l’Etat au niveau de cette institution financière, créée pour faciliter aux producteurs, l’accès aux crédits et promouvoir la production au Niger.
Selon des sources proches du dossier, le pot aux roses qui a été découvert est sans commune mesure. L’on parle de 4 milliards de Fcfa qui seraient dilapidés par une poignée d’individus, tapis à la BAGRI. Devant la gravité des faits, une plainte des services compétents de l’Etat a immédiatement été déposée à la Police judiciaire.
Plusieurs cadres de la BAGRI dont les premiers responsables de l’institution ont été interpellés et gardés à vue à la Police judiciaire. A en croire nos sources, une procédure judiciaire déclenchée à leur encontre suit son cours normal. Les principaux mis en cause dans cette affaire gravissime que d’aucun appellent « le plus gros scandale financier jamais commis dans une institution bancaire au Niger » auraient déjà été présentés devant le juge.
Tout comme l’affaire du détournement des fonds au Ministère des finances, plus connue sous le dossier « Ibou Karadjé », débusquée à la suite d’une enquête commanditée par le Chef de l’Etat, l’affaire BAGRI en retient également l’attention du président de la République qui s’est engagé, dès sa prise de fonction, à ne tolérer aucun détournement des deniers publics et à mener une lutte implacable contre la corruption.
Sur ce chantier, le Chef de l’Etat n’a-t-il pas donné carte blanche à toutes les institutions en charge de promouvoir la bonne gouvernance et de lutter contre la corruption au Niger d’être intransigeantes dans cette mission ?
Sur ce chantier de lutte contre la corruption, la volonté du président de la République est irréversible, car l’objectif poursuivi est d’ « asseoir une pédagogie du contrôle systématique et inopiné, suivi de sanction à tous les niveaux de l’administration de l’Etat et de ses démembrements, et de cultiver la pédagogie de la vertu, de l’éthique et de la morale républicaines ».
Pour que cet objectif soit atteint, le président Bazoum ne lésine pas sur les moyens pour créer toutes les conditions possibles à même de permettre aux institutions dédiées à ce combat de le faire en toute indépendance, sans aucune forme d’immixtion, d’où qu’elle vienne.
Les magistrats, considérés comme le premier pivot dans la lutte contre la corruption, sont déjà rassurés du soutien indéfectible du Chef de l’Etat à œuvrer pour une justice indépendante au Niger. Cette volonté, le président Bazoum l’a formellement témoigné lors de sa rencontre avec le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN).
Dans ce combat, la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) a véritablement été renforcée par le Chef de l’Etat qui attend d’ailleurs beaucoup plus de résultats dans la mission qui lui a été confiée.
C’est le cas également de l’Inspection générale d’Etat qui bénéficie aussi du président de la République, une attention toute particulière dans la lutte implacable contre la corruption, le détournement des deniers publics, la concussion et autres mauvaises pratiques dans la gestion des ressources publiques.
Aujourd’hui, tout le dispositif de lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et autres mauvaises pratiques qui compromettent les intérêts de l’Etat est bien huileux pour produire des résultats à la hauteur de l’engagement du président de la République dans son combat contre la mauvaise gouvernance.
Pour la réussite de ce combat noble engagé par le Chef de l’Etat en vue de préserver et sécuriser les biens publics, l’adhésion de tous les citoyens, soucieux du devenir du Niger, à cette entreprise, s’avère un impératif.
La lutte contre la corruption est aussi un combat citoyen qui n’épargne personne, d’où la nécessité pour chacun de nous, d’œuvrer dans le sens d’accompagner les Institutions de lutte à traquer partout où ils se cachent, les prédateurs des deniers publics qui empêchent au Niger de relever ses défis en matière de développement.
Dans ce combat, l’engagement du président de la République à promouvoir une gouvernance de nature à favoriser le progrès de notre pays et lui assurer sa stabilité, ne souffre d’aucune ambigüité. A tous les nigériens de s’engager aussi aux côtés du Chef de l’Etat dans cette œuvre utile pour le Niger.
Oumar Issoufa
Niger Inter Hebdo N°95 du mardi 3 Janvier 2023