A bien des égards, le choix de l’ancien Président du Niger, ISSOUFOU Mahamadou, comme Médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Burkina Faso est un choix pertinent. Issoufou Mahamadou force l’admiration de tous. Le résultat qu’il a obtenu est sans conteste une prouesse.
Hier, dans les coulisses du Sommet de la CEDEAO, tout le monde se demandait comment la junte burkinabè allait échapper aux sanctions de la Communauté. C’est séance tenante que l’ex Président Issoufou avait demandé la parole pour annoncer aux chefs d’Etat que l’ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré est totalement libre, selon un communiqué des autorités burkinabè.
C’était un tollé de vives acclamations des chefs d’Etat pour ce coup de maitre de SEM Issoufou Mahamadou. Ce qui a fait dire Nana Addo Dankwa Akufo-Addo que ‘’Issoufou Mahamadou n’a rien perdu de sa main magique quand il était chef d’Etat’’, nous a confié une source.
On le sait, en fin stratège, Issoufou Mahamadou a l’habitude de dire : « « Le bon politique c’est celui qui sait gagner la guerre avant de la déclarer. » Son choix par les chefs d’Etats n’a rien de fortuit. Eyadema Junior avait dit à l’occasion du Sommet UA-19 à Niamey : « Si tu as une équation compliquée, il la confier à Issoufou Mahamadou ».
Après son relevé de conclusions de sa première mission au Burkina Faso, nous écrivions à l’endroit de ses détracteurs : « Autant dire qu’ISSOUFOU Mahamadou entame sa mission sous des bons auspices, loin du fiasco imaginé et voulu par certains détracteurs. Ceux-ci, tant au Niger qu’au Burkina Faso, ont en commun la haine contre le Président Issoufou mais également leur farouche opposition à la démocratie. Ces nostalgiques des régimes d’exception n’ont pas encore digéré la fin de ces régimes et vivent mal que la récente remise en cause de l’ordre démocratique au Burkina Faso, soient vouées à disparaître le plutôt possible ».
A l’épreuve des faits, ils n’ont pas tort ces burkinabè qui ont renchéri dès l’annonce de sa nomination comme médiateur : « Qui plus que Issoufou Mahamadou pour nous aider à rétablir l’ordre constitutionnel normal ? »
EMS