L’Institut national de la statistique (INS) et le Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, en collaboration avec le projet Performance monitoring for action (PMA) de l’Institut Gates ont organisé, le vendredi 12 novembre 2021 à Niamey, un atelier de dissémination des résultats de l’enquête de base des indicateurs de la planification familiale.
L’objectif de cet atelier, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par Mme Mme Omar Haoua, Secrétaire générale de l’INS, est de permettre aux différents acteurs de la Santé de reproduction/planification familiale de s’approprier les résultats clés de la phase 1 du projet PMA au Niger.
Réalisée durant la période de décembre 2020 à avril 2021, l’enquête a concerné la population résident dans les ménages sélectionnés en général et les femmes en âge de procréer (15-49 ans) en particulier. Elle a également concerné les sites de prestation de santé.
L’objectif visé à travers la réalisation de cette enquête était de recueillir des données en temps réel auprès des ménages sur la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation de la contraception par les femmes âgées de 15 à 49 ans et sur la disponibilité des méthodes dans les sites de prestation de santé, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural, sur l’ensemble du territoire national.
Mettre en lumière la situation de la PF au Niger
Au total, elle a porté sur 3 515 ménages, 3 633 femmes âgées de 15 à 49 ans répartis dans 103 zones de dénombrement. Elle a concerné 287 sites de prestations de santé et 684 interviews de sorties auprès des clientes. « Les résultats issus de cette enquête contribueront, sans nul doute, à mettre en lumière la situation de la Planification familiale au Niger », s’est réjouie Mme Omar Haoua, Secrétaire générale de l’INS dans son discours d’ouverture de l’atelier.
Elle a saisi cette opportunité pour adresser, au nom du Directeur général de l’INS, ses remerciements et toute sa gratitude au projet PMA « qui apporte son appui technique et financier à l’organisation de ces différentes enquêtes ».
La Secrétaire générale de l’INS n’a pas manqué de saluer les efforts de l’Université Johns Hopkins des Etats-Unis et ceux du nouveau partenariat d’accompagnement, à savoir JH PIEGO. Lesquels contribuent à renforcer et à développer « notre outil statistique à travers l’utilisation des technologies de communication, particulièrement le téléphone portable ». Elle a tenu à réaffirmer la disponibilité de l’INS à œuvrer au côté du Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales « pour satisfaire les besoins statistiques des principaux utilisateurs des données de notre pays, notamment le Gouvernement et les partenaires (…) »
Mener des enquêtes transversales et longitudinales
Pour mémoire, le projet PMA est mis en œuvre par l’INS en collaboration avec le bureau pays de l’ONG JH PIEGO. Entre décembre 2020 et avril 2021, l’INS a conduit la collecte de données relative à la phase 1 de ce projet.
Le projet vise à mener des enquêtes transversales et longitudinales (panel) sur les femmes, les ménages et les sites de prestation de santé (service de santé), en se focalisant sur des données exploitables par les programmes portant sur la disponibilité et les dynamiques d’utilisation des produits contraceptifs dans les zones cibles. Il s’agit de mesurer et suivre les indicateurs de Planification familiale (PF) pertinents pour les programmes de manière transversale ou annuelle ; de soutenir une meilleure compréhension des déterminants et des conséquences de la disponibilité et des dynamiques d’utilisations des contraceptifs ainsi que des modèles de procréation dans les pays de l’Afrique sub-saharienne et de l’Asie du sud.
Sani Aboubacar