Ce jeudi 1er juillet 2021, s’est tenue la deuxième réunion du Comité de pilotage de l’Enquête Nationale sur la fécondité et la mortalité des enfants de moins de 5 ans (ENAFEME) au siège de l’Institut national de la statistique (INS). Il s’agit d’apprécier le rapport sur l’état des lieux de cette enquête à la date du 15 juin 2021. Le Comité de pilotage est composé de cadres des ministères sectoriels et de l’Institut national de la statistique.
Ce Comité de pilotage mis en place en février 2021, s’est réuni en présence physique des représentants des ministères sectoriels et certains membres et partenaires en visioconférence.
Après les mots de bienvenue du Président du Comité et du Directeur général de l’INS, la parole a été donnée à la Coordinatrice de l’Enquête, Mme Kamil Halimatou Amadou qui a fait la synthèse du rapport sur l’état d’avancement de l’enquête.
Selon la Coordinatrice, ‘’l’INS a mis en place deux comités : un Comité de Pilotage pour mieux orienter et faciliter les travaux de l’ENAFEME et un Comité Technique qui s’occupe des exécutions techniques des différentes activités de cette enquête’’.
Mme Kamil Halimatou Amadou a précisé que cette enquête va durer 3 mois et 15 jours. Et le Directeur général de l’INS d’ajouter, « les conclusions de cette enquête respecteront les délais impartis ».
La Coordinatrice à rappeler qu’en amont, il y a eu des missions d’information et de sensibilisation des différentes catégories des populations du Niger conduites par l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) en compagnie des membres du Réseau des journalistes pour le développement de la statistique au Niger (RJDSN) et des cadres de l’INS sur l’utilité et l’importance de l’ENAFEME Niger 2021 et sur la nécessité d’apporter l’aide nécessaire aux différentes équipes de terrain.
L’objectif principal de cette enquête est de contribuer à la mise à jour des principaux indicateurs sociodémographiques du Niger. En effet, elle permet de déterminer le niveau réel et actuel de la fécondité au Niger, de déterminer le niveau de la mortalité des enfants de moins de cinq (5) ans, et d’identifier leurs déterminants.
Cette enquête permettra au gouvernement et aux partenaires de disposer des données fiables, à jour et de qualité et leur permettre d’intégrer ces éléments dans les politiques et programmes de développement durable. Ainsi ces données permettront au gouvernement du Niger d’améliorer les conditions de vie des ménages, notamment par rapport à la santé de la femme et de l’enfant, l’éducation, l’accès à l’eau, à l’électricité, à l’assainissement.
Les questions qui seront posées concernent plusieurs aspects notamment : les caractéristiques socioéconomiques et démographiques des femmes, des hommes et des ménages ; la mortalité des enfants de moins de cinq ans ; la vaccination, la santé et la nutrition des enfants ; les préférences des hommes et des femmes en matière de fécondité (désir d’enfants supplémentaires, nombre idéal d’enfants, etc.) ; et le comportement des femmes en matière de la santé de la reproduction (connaissance et utilisation de la contraception, grossesses, accouchements, soins prénatals et postnatals).
‘’Cette enquête est différente d’une opération de Recensement Général de la Population. Le recensement Général se fait de porte en porte et de manière exhaustive sur toute l’étendue du territoire. Par contre, l’enquête se déroule à partir d’un échantillonnage. Des grappes et des ZD sont tirées et à l’intérieur de celles-ci, les agents enquêteurs procèderont à de dénombrement, puis de tirage de ménages à enquêtés selon des techniques appropriées. Les agents sont formés à cet effet’’, a expliqué un cadre de l’INS.
Après un échange fructueux et des débats enrichissants, le Président du Comité a clôturé la session en demandant à la Coordinatrice de vouloir bien intégrer les observations et recommandations des participants.
EMS