Dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles de ses agents, la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) organise un atelier de formation de quinze (15) fonctionnaires de police en service à la Division des Investigations Spéciales du niveau central et déconcentré. Cette première session a débuté ses travaux à Dosso le 23 Novembre 2020 et prendra fin le 28 Novembre prochain. Cinq (5) jours durant, les participants venus de Zinder, Tahoua, Agadez et de Niamey seront formés pour renforcer leurs capacités en matière de collecte et de gestion des statistiques, de tenue, de l’alimentation et de manipulation des bases de données numériques.
Dans le même temps, la formation sera mise à profit pour les assister à mieux se familiariser avec l’outil informatique. Ils seront équipés en outils et dotés de connaissances pratiques dans ce domaine en vue de leur permettre de mieux accomplir les missions qui leur sont dévolues. Selon les organisateurs, cette formation qui sera suivie par d’autres a toute son importance au vue des missions de la DST qui constitue l’encrage opérationnel en matière d’investigation sur la traite des personnes, le trafic illicite des migrants et la fraude documentaire, l’utilisation des outils informatiques.
L’atelier est organisé par la DST avec l’appui du projet Équipe Conjointe d’Investigation France-Espagne-Niger (ECI-Niger) financé par l’Union Européenne. Ce projet, rappelle-t-on, est mis en œuvre au Niger depuis avril 2017 par l’opérateur espagnol FIIAPP. Il a, entre autres missions d’aider à démanteler les filières de trafic illicite de migrants, de traite des personnes et de fraude documentaire sur le territoire nigérien ainsi que dans la sous-région, en collaboration avec les autorités des pays concernés.
A l’ouverture des travaux, le Commissaire de Police Abdoul Salam Moumouni, chef de la Division des Investigations à la Direction de la Surveillance du Territoire a salué, au nom de sa hiérarchie, les résultats enregistrés. Ensuite, il a exprimé sa reconnaissance à la Délégation de l’Union Européenne pour son appui à travers la FIIAPP dans la lutte contre l’immigration clandestine et toutes les autres formes de criminalités qui constitue des menaces à la paix et la sécurité du Niger et de la sous-région. Il a mentionné les trafics d’armes à feu, d’explosifs, de drogues, de faux médicaments, de carburants etc.
Abondant dans le même sens, M. Victor Requeni, Inspecteur Chef de la police nationale d’Espagne a axé son intervention sur l’importance du projet ECI-Niger. « En dépit des ressources limitées par rapport aux autres projets financés par l’UE au Niger, ces dernières années, les résultats appréciables ont été enregistrés dans le domaine de la lutte contre l’immigration irrégulière » a fait remarquer M. Victor Requeni. Au final, au nom de sa hiérarchie, il n’a pas tari d’éloges sur l’excellence de la collaboration avec les autorités de la police nigérienne à travers la DST et ses collègues nigériens pour exécuter les activités du projet.
RJ-SPC