Après une année scolaire marquée par la suspension des cours et la reprise en juin dernier, pour cause de la COVID-19, c’est l’heure de vérité pour près de 72 000 candidats au baccalauréat session 2020.
Les épreuves écrites du Bac session 2020 ont débuté ce lundi 17 août 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Cette année, ils sont près de 72 000 candidats répartis dans 179 centres dont 38% de filles autorisées à se présenter au baccalauréat. Ils ont débuté les épreuves, qui dureront trois jours, par l’épreuve du français.
À Niamey, c’est le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Yahouza Sadissou qui a donné le coup d’envoi, en présence du gouverneur de la région et du président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (HALCIA).
Ainsi, pour assurer une bonne organisation de cette session, « sur instruction du Premier ministre, chef du gouvernement Brigi Rafini », le Ministère de l’enseignement supérieur, de concert avec le ministère des finances « ont pris toutes les dispositions en dotant l’Office national du baccalauréat (OBN) des ressources conséquentes », a dit le ministre de l’Enseignement supérieur dans le message qu’il a livré à la veille du démarrage des épreuves écrites du Baccalauréat. Il s’est réjoui des dispositions prises par l’OBN pour une bonne organisation du Bac 2020.
Une session particulière
L’organisation du Bac de cette année est tout à fait particulière. En effet c’est pour la première fois que l’OBN organise les épreuves du premier diplôme universitaire. Jusqu’à la session de 2019, l’organisation du baccalauréat était assurée par l’Université de Niamey. Or le Niger dispose depuis quelques années de plusieurs universités dont une dans chaque région sur les huit que compte le pays. Le gouvernement a donc décidé de créer l’OBN et de lui confier désormais l’organisation du Bac.
Ensuite à partir de cette année, les candidats de Bilma ne se déplaceront plus à Agadez pour composer. Un centre d’examen du Bac a en effet été créé à Bilma.
En outre, pour la première fois, l’organisation du baccalauréat intervient au cours du mois d’août. Le réaménagement du programme d’enseignement suite à la pandémie de la COVID-19 qui a conduit à la suspension des cours est la principale raison.
Au nom du président de la République, le ministre de l’Enseignement supérieur a rendu un hommage mérité aux acteurs du système qui, « dans un véritable élan patriotique ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour le rattrapage du retard engendré par la suspension des activités académiques », s’est félicité le ministre Yahouza Sadissou.
Sani Aboubacar