L’opposition politique nigérienne qui n’existe qu’à travers des déclarations « coquilles vides » n’ayant aucun effet sur la vie de la nation a encore raté sa sortie du 2 août dernier.
Réduite à sa plus simple expression, déboussolée et prise dans son propre piège, cette dernière ne fait que poser des actes ridicules qui agacent même à son sein, à l’exemple de son fameux « message à la nation » qui ne comporte que des ressentiments, en plus des contrevérités que cette opposition a osées présenter à des citoyens nigériens responsables.
Contrairement à ses leaders aveuglés par la ‘’hassada’’ (envie), des politiciens de salon qui n’ont rien à offrir au Niger et à son peuple, eux, les nigériens dans leur écrasante majorité en sont témoins de toutes les réalisations utiles faites sous la gouvernance d’Issoufou Mahamadou.
Des réalisations qui concourent toutes à booster le développement sociopolitique et économique du Niger, ce pays que le régime de la renaissance a hérité de ses prédécesseurs dans un piteux état où tout est priorité.
En 9 ans de gouvernance du régime actuel, le Niger n’a pas connu d’errements dans sa marche vers le développement. L’opposition politique est consciente, mais à cause de la « hassada », elle refuse mordicus à reconnaître un tel mérite au régime d’Issoufou Mahamadou.
Pourtant, les succès enregistrés par le gouvernement dans la mise en œuvre du Programme de renaissance du président de la République sont assez retentissants dans tous les domaines de la vie sociale, politique et économique du pays.
Des succès pour lesquels les autorités actuelles n’ont aucun complexe à exhiber avec fierté, n’en déplaise à l’opposition politique qui a passé 9 ans à torpiller les actions de développement destinées au peuple nigérien et à comploter contre ses intérêts.
Dans ce qu’elle a appelé « message à la nation » à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Niger, l’opposition politique présentait une « situation chaotique qui se présente à l’horizon ». Et comme « unique » solution pour remédier à cette situation, l’opposition propose « la création d’un cadre de dialogue national inclusif et sincère », alors que toutes les tentatives possibles pour ramener l’opposition politique à reprendre sa place au sein du CNDP qui, jusqu’à preuve de contraire, reste et demeure l’unique cadre de règlement de tout différend politique, sont restées vaines.
Donc, que veut l’opposition politique qui s’est inscrite dans une dynamique suicidaire de démantèlement des intuitions de la République, réclamant dans son satanique Livre Blanc, « la démission des membres de la Cour constitutionnelle et sa recomposition sur une base consensuelle », alors que la Constitution a défini noir sur blanc, les conditions d’élection et de choix de ses membres ?
Accepter de satisfaire à cette revendication insensée, c’est violer la Constitution du 25 novembre 2010, et c’est cette même opposition qui occupera la scène médiatique pour accuser encore et encore le régime d’avoir tordu le cou à la loi fondamentale.
Son irréalisme a conduit cette même opposition à demander aussi la dissolution du Conseil supérieur de la communication (CSC) après avoir vainement et gaillardement revendiqué la démission d’un président de la République, démocratiquement élu.
Autant de revendications ridicules que l’opposition pense pouvoir utiliser et en faire un préalable pour son probable retour à la table du dialogue politique. Malheureusement pour elle, les nigériens ne sont pas dupes. Ils sont conscients que cette opposition ne représente pratiquement rien sur l’échiquier politique national pour contraindre le régime à satisfaire à ses ridicules revendications qui sont en réalité une menace pour la démocratie nigérienne.
Que l’opposition continue à vociférer sur des futilités, et c’est elle qui en tirera les conséquences à l’issue des différents scrutins à venir.
Oumar Issoufa