Après plusieurs mois de psychose due à la pandémie du Covid-19, les scolaires nigériens répondront le chemin de l’école à compter du 1er juin prochain.
Ainsi en a décidé le gouvernement, en conseil des ministres du 15 mai 2020, entérinant du coup, la décision prise le 11 mai dernier par les différents ministères en charge des enseignements, de la reprise des cours dans tous les établissements scolaires du pays.
Une décision très bien accueillie par les acteurs de l’école nigérienne, notamment les candidats aux différents examens de fin d’année qui craignaient du fait de la pandémie du Covid-19, une menace sur le déroulement normal de l’année scolaire en cours. Pour beaucoup de nigériens, la crainte d’une année blanche planait déjà dans les esprits.
Heureusement, toute cette crainte d’une année comprise commence petit à petit à se dissiper, au regard de la tendance favorable qui se dessine dans la lutte contre la propagation de cette pandémie.
Dans les faits, cette reprise des classes doit se faire dans « le respect strict du protocole sanitaire et des mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Covid-19 », indiquaient les conclusions du conseil des ministres.
Pour éviter la contamination, le gouvernement exige de tous les responsables au niveau des différents établissements scolaires, de veiller scrupuleusement au « lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou au gel hydro-alcoolique, le port obligatoire de masque, le respect de la distanciation physique d’au moins un mètre, etc. »
Selon les autorités en charge de l’enseignement, « toutes les dispositions sont en train d’être prises pour que la reprise des cours prévue pour le 1er juin prochain se déroule normalement, sans aucune psychose due au Covid-19. C’est pour cette raison d’ailleurs que le gouvernement tient à assurer les élèves et leurs parents que des mesures sont prises pour davantage sécuriser les élèves de tous risques de contamination.
De même, le gouvernement rassure les parents et l’ensemble des acteurs de l’école que « le retard accusé du fait de la suspension des activités académique et pédagogique dans les établissements scolaires du pays sera rattrapé, ce qui permettra de valider l’année scolaire en cours.
Pour l’heure, autorités et acteurs de l’école se concertent régulièrement pour peaufiner toute la stratégie devant aboutir au sauvetage de l’année scolaire en cours. Un défi pour lequel le gouvernement entend déployer tous les moyens possibles pour y arriver.
Oumar Issoufa