Face à l’amélioration de la situation de la Pandémie de COVID-19 au Niger, le Gouvernement décide, en Conseil des Ministres, de la levée de l’isolement sanitaire de la Ville de Niamey, partant des activités de transport inter-urbain. Toute chose qui ne signifie pas la fin de COVID-19.
Compte tenu de l’amélioration de la situation de la Pandémie du COVID-19, le Conseil des Ministres, tenu le vendredi 15 mai, « a décidé de la levée de l’isolement de la Ville de Niamey et conséquemment la libération des activités de transport inter-urbain de passagers », indiquent les conclusions du dernier Conseil des Ministres.
Dressant la situation de la Pandémie de COVID-19 au Niger, le Conseil des Ministres indique que notre pays « a enregistré 860 cas de COVID-19 confirmés positifs sur un total de 3634 tests effectués, dont 658 guéris, 153 sous traitement et 49 décès ».
Selon les conclusions du Conseil des Ministres, sur le Plan du confinement, 10 645 personnes ont été confinées : 7747 sont sorties du confinement et 2898 sont en cours.
Rappel au respect des mesures barrières
La levée de l’isolement sanitaire de la Ville de Niamey et la libération des activités de transport inter-urbain ne signifie nullement la fin de la Pandémie de COVID-19 au Niger. Selon le communiqué de notification des cas de COVID-19 du Ministère de la Santé Publique du 15 mai 2020, 9 Nouveaux cas positifs sur 43 tests réalisés ont été enregistrés.
Il s’agit de 3 cas de sexe féminin et 6 cas de sexe masculin. Ces Nouveaux cas proviennent des régions de Niamey avec 3 cas, Zinder 5 cas et Tahoua 1 cas. Un décès a également été enregistré portant à 51, selon le même communiqué, le nombre de décès enregistré à la date du 15 mai .
Le Gouvernement rappelle ainsi les 5 mai barrières en cas d’apparition de fièvre, rhume, toux et difficultés respiratoires chez toute personne sans distinction : Éviter tout contact avec l’entourage ; Porter votre masque ; Éviter de toucher la bouche, les yeux, le nez ; Rester chez vous et téléphoner gratuitement au 15 ; Éviter de voyager.
Sani Aboubacar