La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction ou Convention de Washington connue sous le sigle CITES, ratifiée par le Niger le 8 septembre 1075, s’appliquera très bientôt. A cet effet, un projet de loi portant répression des infractions relatives à un tel commerce a été adopté le vendredi 19 juillet dernier par le conseil des Ministres.
Le présent projet de loi qui sera transmis à l’Assemblée nationale pour adoption, explique le Gouvernement, a pour objectifs, notamment, « d’interdire le commerce de tous les spécimens CITES en violation de la Convention ; de sanctionner le commerce illicite desdits spécimens et de permettre la confiscation des spécimens possédés ou commercialisés illégalement ».
Selon les conclusions du conseil des Ministres, « la Convention de Washington (CITES) oblige les Gouvernements à contrôler l’exportation et l’importation d’espèces sauvages par le biais d’une réglementation selon laquelle ces échanges ne se produiront que s’ils sont accompagnés de permis délivrés par une autorité compétente désignée conformément à la loi ».
Oumar Issoufa