Le Président tchadien dont les forces armées combattent le groupe terroriste Boko Haram au Cameroun et au Nigeria, a estimé que le chef de la secte terroriste nigériane Boko Haram et ses éléments «doivent se rendre car la peur a changé de camp».
«Aujourd’hui, Boko Haram fuit et les soldats tchadiens le cherchent dans les bois à l’intérieur du Nigéria, aux frontières avec le Niger et le Cameroun. Boko Haram d’aujourd’hui n’est plus Boko Haram du début janvier, il a beaucoup du terrain et des centaines de ses membres. Boko Haram doit se rendre à l’évidence et ses membres doivent se rendre aux postes militaires les plus proches » a déclaré, vendredi, Idriss Déby Itno, en marge de la visite de son homologue béninois Boni Yayi.
Cité par french.xinhuanet, le président Déby s’est interrogé sur la provenance et le fournisseur de «toutes les séries d’armes de guerre» que possède la secte islamiste. Le président béninois Boni Yayi, quant à lui, a appelé les pays de la sous-région à mutualiser leurs moyens face à la secte nigériane. «Le Bénin a des troupes, mais nous n’avons pas les moyens logistiques» pour transporter les 700 hommes promis à la force régionale, selon xinhuanet.
Le Tchad, le Bénin, le Cameroun et le Niger, pays voisins du Nigéria, avaient décidé, début février à Yaoundé (Cameroun), de lever 8.500 hommes pour contrer Boko Haram.
N’Djaména a déployé, depuis la mi-janvier, quelques 5.000 soldats au Cameroun, au Niger et au Nigeria qui ont réussi de reprendre des villes et localités nigérianes occupées par Boko Haram, notamment Gambaru et Dikwa.
Source: http://oeildafrique.com/