Le Niger vient de réussir avec brio les 7 et 8 juillet 2019, deux sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine à savoir le lancement de la phase opérationnelle de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) et le second sur la coordination entre l’Union Africaine et les Communautés Economiques Régionales. Ce fut ‘’ un franc succès, tant du point de vue du nombre inégalé de Chefs d’Etat et de Gouvernement ayant fait le déplacement de Niamey, que de la qualité de l’organisation et de l’hospitalité’’. Retour sur cet événement on ne peut plus historique pour notre pays.
Le secret de cette prouesse ? « Grâce à Dieu, ce succès nous le devons à vous mes chers concitoyens, vous qui avez fait preuve d’une mobilisation exceptionnelle. Ce succès est donc le vôtre, soyez en fiers et soyez fiers de la renaissance de votre cher pays. Ce succès, nous le devons aussi, à la bonne préparation des activités par le gouvernement, l’agence UA 2019, les commissions techniques d’appui, au professionnalisme des forces de défense et de sécurité et au partenariat de qualité noué avec les différents sponsors et prestataires de service ainsi qu’à la qualité de nos infrastructures, réalisées aux normes et standards internationaux », a fait observer le chef de l’Etat dans son message à la nation le mardi dernier.
Le président Issoufou pourrait proclamer au soir du lundi 8 juillet dernier ‘’Yes we can’’ (oui nous pouvons) tant le défi de l’organisation du Sommet de l’UA Niger 2019 a été relevé avec brio. Une victoire éclatante, comme qui dirait. Par ce fait, le chef de l’Etat vient de tracer une ligne de démarcation entre lui et l’ensemble du personnel politique du Niger. Pour ainsi dire, désormais le président Issoufou ne boxe plus dans le même ring que les hommes politiques en place, de la majorité comme de l’opposition. Il a atteint le sommet de la montagne. Pour se comparer à lui, il faut faire ses preuves. Il faut faire plus que lui ou au moins autant que lui. Par sa vision, sa sagesse et sa patience il vient d’inscrire son nom dans la short list des grands hommes, des dignes du pays et de l’Afrique. En témoin privilégié, Moussa Faki Mahamat a martelé : « Je reste persuadé que Niamey marquera à jamais l’histoire contemporaine de l’Afrique en ouvrant une ère nouvelle qu’il faille absolument consolider et approfondir ».
Et Paul Kagamé dans un tweet sur la page de la présidence rwandaise de s’exclamer : « L’histoire enregistrera le rôle central joué par le président du Niger, Son Excellence Mahamadou Issoufou, en nous amenant à ce point. Mon frère et mon ami, je vous félicite ».
Ou ces propos de l’éditorialiste ADAM THIAM du journal le Républicain du Mali : « Le dernier attrait, c’est le Président Issoufou Mahamadou lui-même. Neuf ans de présidence pas uniforme, il est vrai, de très gros défis à encore relever tant pour le bien-être de ses compatriotes que pour la préservation des contre-pouvoirs qui font le charme et la spécificité de la politique au Niger. Incontestablement des acquis qui viennent démontrer que la condition sahélienne peut ne pas être une fatalité. Il incarne l’orgueil piqué à vif ainsi que la combativité de son pays qui connaît mille fragilités. Mais Issoufou entretient une lueur qui honore le continent et qui structure tout le reste : l’alternance vue comme la part courue dans la course de relais qu’est la démocratie. La décision de s’en aller à terme échu. Sans chercher à tripatouiller la constitution. Et partir après avoir balisé, de manière prévisible et louable, le chemin pour ses camarades de lutte. Le fait est rarissime sous nos cieux. Sous ce regard donc, c’est l’Afrique qui vient saluer la République du Niger sur les rives du fleuve éponyme ».
Elles sont légion ces personnalités d’ici et d’ailleurs qui reconnaissent au président Issoufou son leadership, cette marque d’un grand leader africain en avance sur ces broutilles de politicards à courte vue, mesquins et apatrides. Le président Issoufou incarne son sobriquet de lion, le mâle alpha qui fait rêver son peuple à la différence des mauviettes sans foi ni loi qui ont tendance à confondre vitesse et précipitation. On le sait, le leadership est sacrifice. Lorsque le président Issoufou a entrepris ce rêve fou de tenir le Sommet de l’UA, il a dû encaisser des coups, des insultes, de la médisance et du sabotage de la part de quelques-uns dont la notion de l’intérêt général est loin d’être la meilleure qualité. Le président Issoufou s’est concentré sur l’essentiel. Le soir du dimanche 7 juillet, l’acteur de la société civile Nouhou Arzika a surpris plus d’un en postant sur Facebook : « Chers Tous, notre pays est en passe de gagner le pari de l’agenda de l’UA juillet 2019, Félicitation à Tous ceux qui y ont contribué ». Et Elh. Idi Abdou de renchérir : « Félicitations H.E Issoufou Mahamadou. Nous sommes fiers de vous pour l’organisation du sommet de l’UA et de la présence de nombreux chefs d’Etat » !
Dans son message à la nation, le président Issoufou, comme un coach en développement personnel a lancé un appel de motivation à ses concitoyens en ces termes : « C’est pourquoi, je vous invite à changer le regard sur vous-mêmes et à prendre conscience du fait que vous êtes capables de faire de grandes réalisations. Après ces sommets, je suis convaincu que le regard des autres sur nous a changé. Le Niger et son peuple reflètent désormais une image totalement positive, une image d’un pays qui avance, une image d’un pays qui fait des progrès vers son émergence. »
Nous observons simplement que ce résultat a été obtenu par mille et un sacrifices endurés par le président Issoufou. Nous pouvons dire aujourd’hui avec fierté : ‘’He did it’’ (il l’a fait). Pourvu que cela serve de leçon !
Elh. M. Souleymane