Prévue pour durer 5 jours, du 20 au 24 mai prochain, la grève du syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS) qui intervient quelques jours après la promulgation par le président de la République de la nouvelle loi portant régime des établissements publics à caractère scientifique, culturel et technique n’aura pas lieu.
Le gouvernement avait assigné le SNECS en justice pour protester contre ce nième mot d’ordre de grève. A l’issue du jugement, le juge des référés a pris une ordonnance pour déclarer cette grève d’« illégale ». Tirant les conséquences de cette décision de justice, le SNECS a rendu public un communiqué dans lequel il dit avoir pris « acte » de la décision du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey et suspend son mot d’ordre de grève. Toutefois, souligne-t-il, « il s’agit d’une suspension provisoire ».
Pour rappel, ce bras de fer qui oppose le SNECS au Gouvernement fait suite aux réformes engagées par ce dernier dans le sens de promouvoir une meilleure gouvernance dans les universités publiques du Niger.
Au rang de ces réformes, la nomination en conseil des ministres des recteurs et vice-recteurs des universités publiques du Niger. Une des réformes que le SNECS combattait depuis plus de 4 mois à travers des mouvements de grève qui ont sérieusement paralysé les universités publiques du Niger et qui menacent même la validation de l’année académique en cours.
Oumar Issoufa