Le cancer du poumon ou cancer broncho-pulmonaire est une pathologie fréquente. Il existe deux catégories de cancer du poumon : le cancer de poumon non à petites cellules et le cancer du poumon à petites cellules. Ce cancer possède 5 stades et sa cause principale est le tabagisme. Les traitements de cette maladie sont la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Le cancer du poumon est la première cause des décès par cancer.
Le cancer du poumon est une pathologie dans laquelle les cellules se multiplient de façon anarchique et deviennent incontrôlables. Tous les tissus peuvent être touchés. Quand les tissus sont au niveau du poumon, on parle du cancer du poumon. En fonction du type de cellules touchées, on classe le cancer du poumon à deux catégories : le cancer du poumon non à petites cellules, qui est le cancer du poumon le plus fréquent et le cancer du poumon à petites cellules qui est le plus rare et généralement plus agressif.
L’évolution de cette maladie est évaluée par un système de classification particulière. On distingue ainsi 5 stades d’évaluation du cancer du poumon : le stade 0, les stades IA, le stade IB, le stade IIA et le stade IIB.
Les causes et facteurs de la maladie
Le cancer du poumon est comme les autres types de cancer, une pathologie multifactorielle. Il existe de nombreux facteurs de risque, mais le plus important est le tabagisme. On trouve également l’exposition aux produits toxiques comme l’amiante par exemple ou l’exposition aux radons. Certaines prédispositions génétiques peuvent également constituer un facteur de risque.
Le nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que 9 sur 10 des cancers de la trachée, des branches et du poumon sont liées au tabac. En d’autres termes, 90% des cancers du poumon pourraient être évités en éliminant le tabac. Chez les fumeurs âgés de 50 à 75 ans éligibles au dépistage de cancer du poumon, l’arrêt du tabac s’accompagne d’un bénéfice global sur la santé. En effet, l’arrêt du tabac réduit la mortalité du cancer de poumon mais également la mortalité toute cause confondue, en particulier celles liées aux pathologies cardio-vasculaires. Le risque de cancer de poumon est réduit d’environ 39% dans les 5 ans qui suivent l’arrêt du tabac.
Les symptômes de la maladie
Le principal problème de la détection précoce des cancers du poumon est que celle-ci, dans les premiers stades, est le plus souvent asymptomatique. Quand les symptômes commencent à se faire ressentir, cela signifie que le cancer est déjà avancé. Les symptômes qui sont liés de façon directe à l’appareil respiratoire sont les suivants : une toux quinteuse persistante, des douleurs thoraciques résistants aux traitements habituels, une dyspnée, un changement inattendu de la voix, une difficulté à s’alimenter, des crachats de sang, signe de compression médiastinale. S’ajoutent également des symptômes liés à des métastases comme une altération de l’état général, perte de poids ou la présence des adénopathies périphériques, signes de dissémination métastatique, responsables de manifestation neurologiques et hépatiques comme les troubles neurologiques, l’hypercalcémie, l’hyponatrémie, etc. Le cancer peut aussi être découvert de façon fortuite sur une radiologie thoracique par exemple.
Diagnostic, traitements et suivi de la maladie
Dans un premier et après analyse des signes cliniques, une radiographie s’impose. Celle-ci pourra être complétée par d’autres examens d’imagerie médicale comme un scanner ou une imagerie par résonance magnétique (IRM) du thorax. Une fibroscopie bronchique est primordiale pour bien évaluer la gravité de la maladie, la distance de la carène et des bronches principaux et surtout pour effectuer des biopsies bronchiques. Il existe encore d’autres méthodes de diagnostic comme la ponction sous scanner en de lésions périphérique du poumon.
En effet, un cancer du poumon bénéficie de plusieurs axes thérapeutiques. Mais la chirurgie reste le traitement de référence auquel la chimiothérapie ou la radiothérapie peuvent être adjointes. Des traitements ciblés sont de plus en plus plébiscités car ils permettent d’avoir de meilleurs résultats et moins d’effets secondaires et ainsi préserver une bonne qualité de vie pour le patient.
Après un traitement de cancer du poumon, plusieurs examens seront effectués afin d’évaluer l’efficacité du traitement. La radiothérapie stéréotaxique, l’immunothérapie qui est considérée actuellement comme le traitement de référence de cancer bronchique, bien que toléré, n’est malheureusement indiqué que dans 15% des traitements de cancer bronchique.
Ibrahima Oumarou Galadima