Le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) a organisé du 21 au 22 juin 2024 à Niamey, l’atelier de présentation de l’étude et de recueil d’informations, sur la description du parcours des soins des patients et de mise à jour des questionnaires de l’étude sur le parcours des Patients et Occasions Manquées de Tuberculose en Afrique francophone (POMa-Tub Niger).
Cette réunion a regroupé les membres du comité de pilotage de l’étude, les membres des sites de l’étude, ainsi que les cadres du PNLT Niger. Elle est organisée grâce à l’appui technique et financier de l’Union Internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires et le Fonds Mondial.
L’objectif visé est de renforcer la collaboration et la coordination dans le cadre du projet POMa-Tub au Niger, à travers des échanges fructueux avec les parties prenantes, afin d’assurer l’efficacité dans la mise en œuvre de l’étude POMa-Tub Niger.
Cette enquête a aussi pour but de réduire le nombre de cas manquants et de voir les parcours des patients, à travers le volet quantitatif dans les centres de santé et à travers le volet qualitatif dans les foyers par une enquête socio-anthropologique.
Dans son allocution, le Coordonnateur adjoint du PNLT Niger, Dr Oumarou Bola, en remplacement du Directeur général de la santé publique du ministère de la santé publique, a d’abord souligné l’importance de cette rencontre, avant d’inviter les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre de cette étude, à une large contribution en vue de sa réussite.
Deux grandes présentations ont marqué les travaux de la réunion entre acteurs impliqués dans la lutte contre la tuberculose au Niger.
La première présentation a porté sur le Projet CETA visant à contribuer à l’élimination d’ici 2030, de la tuberculose en Afrique. Il englobe huit (8) pays d’Afrique francophones à savoir Bénin, Burkina Faso, Guinée Conakry, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun et République centrafricaine.
La seconde présentation concerne le protocole de l’étude POMa-Tub Niger dans lequel plusieurs points ont été développés. Il s’agit du contexte et justification, des questions de la recherche, des hypothèses, des principaux objectifs, des méthodes, des considérations éthiques, de la communication des résultats, du budget et de l’équipe de recherche.
Peu après ces présentations, s’en est suivie la phase des questions-débats. Ainsi, les contributions des uns et des autres ont permis d’enrichir les débats.
Les participants se sont, par la suite, répartis en deux groupes de travail qui se sont penchés sur les mêmes parties du protocole, à savoir la méthodologie et les annexes.
Ainsi, les travaux de groupe ont permis aux participants d’apporter des amendements au protocole de l’étude POMa-Tub Niger. Ces propositions concernent, entre autres la mention des acronymes, l’ajout des personnes diagnostiquées récemment et sous traitement au niveau de la collecte de données de la phase socio-anthropologique ou encore mettre l’accent sur les résultats quantitatifs et qualitatifs dans la méthodologie.
À l’issue de deux jours de travaux portant sur la présentation de l’étude POMa-Tub, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants. Il est question d’écrire officiellement à toutes les structures sanitaires concernées par l’étude, revoir la structuration de la partie quantitative de l’étude, former des enquêteurs en nombre suffisant, reformuler les résultats de l’étude en stratégie Gestion Axée sur les Résultats (GAR), insérer dans le protocole de l’étude, la liste des acronymes et enfin revoir l’échantillon de la partie qualitative de l’étude.
Koami Agbetiafa