Des dispositifs de chichas, du cannabis, du crack, du tramadol et des produits pharmaceutiques contrefaits en quantité importante, ont été saisis dans la nuit du 26 au 27 avril 2024 à Niamey, lors d’une opération coup de poing menée par l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) avec l’appui des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Sous le nom de « Tourbillon » et rondement menée grâce à l’appui des unités du Conseil Régional de Sécurité (CRS) de Niamey, notamment de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale, de la Garde Nationale et de la Douane Nationale, l’opération a, en outre, permis de saisir de nombreux véhicules, des motos et des armes blanches.
Détecter et neutraliser les réseaux existants et naissants de vente et de consommation de drogue qui grouillent dans la ville de Niamey, sont entre autres objectifs visés à travers cette opération montée par l’OCRTIS.
Pour atteindre ces objectifs sus-indiqués, un fort accent a été mis sur les dealers qui opèrent au niveau de plusieurs endroits de vente et de consommation de drogue dans la ville de Niamey.
Sous les consignes strictes du Commissaire Principal de Police, Hamidou Amadou Insa, superviseur de l’opération, les différentes unités engagées dans ce cadre se sont déployées sur cinq (5) axes de la ville.
Sur les hauts lieux de la grande délinquance urbaine mis sous le viseur de l’OCRTIS, »148 individus ont été interpellés dont 134 hommes, 14 femmes et 14 mineurs », apprend-on des sources policières.
Celles-ci indiquent que »parmi les personnes interpellées, vingt-une (21) ont été mises à la disposition de l’OCRTIS, dont seize (16) hommes, cinq (5) femmes et un (1) mineur parmi lesquels dix-neuf (19) pour fait de drogue et trois (03) pour nécessité d’enquête ».
Elles ajoutent qu’au total, 127 individus parmi lesquels « 118 hommes, neuf (9) femmes et treize (13) mineurs ont été mis à la disposition des autres unités d’enquêtes pour des infractions relevant de leurs compétences « . Ce qui dénote que l’opération »Tourbillon » a atteint les objectifs que lui ont assignés ses organisateurs.
Une telle opération doit, en permanence, se poursuivre dans la ville de Niamey et même au-delà, dans toutes les agglomérations urbaines du Niger, au regard surtout de l’ampleur que prenne dans le pays et ce, malgré la répression, le trafic et la consommation de drogue. Il y va de la quiétude, de la sécurité et de la santé des populations.
Face à l’ampleur de ce phénomène, il est difficile de passer, sur l’ensemble du territoire national sans que d’importantes quantités de drogue ne soient saisies ou que des réseaux multiples œuvrant dans le trafic de stupéfiants en tout genre ne soient démantelés. Une situation qui doit interpeller les nigériens, tout en les engageant à prêter main forte aux Forces de défense et de sécurité dans le combat qu’elles mènent contre le fléau de drogue au Niger.
L’OCRTIS est passé maître dans ce combat et les différents corps des FDS nigériennes ne sont pas en reste. Tous méritent d’être salués, félicités et encouragés pour les efforts qu’ils ne cessent de consentir dans la lutte contre le trafic et la consommation de drogue au Niger, qui pourtant n’est pas pays producteur de drogues.
Bassirou Baki