La question des assises nationales, annoncée aux premières heures de la prise du pouvoir par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), puis réitérée par le Chef de l’Etat dans son message à la nation du 18 décembre dernier, fait partie des principaux points passés sous silence dans l’entretien que le président de la transition, le général de Brigade Abdourahamane Tiani, a accordé le dimanche dernier à la télévision nationale.
S’agit-il d’une omission ou d’un choix volontaire d’écarter cette question qui constitue pourtant, un des points majeurs de l’agenda de la transition ? L’interrogation mérite d’être soulevée, surtout que ces « assises nationales », telles qu’elles avaient été annoncées par le Chef de l’Etat, devaient « statuer et dégager les pistes qui constitueront les grandes priorités pour le Niger après les événements du 26 juillet 2023 ». Ces assises nationales devraient surtout « proposer le délai de la transition et procéder au toilettage de certains textes fondamentaux ».
Mais à la grande surprise des nigériens qui attendaient vivement de cet entretien avec le Chef de l’Etat, que les questions brûlantes de la vie de la Nation soient évoquées sont restés sur leur faim. Aucune mention n’a été faite par sur cette préoccupation majeure.
Ibrahim Elhadji dit Hima