Le dimanche 5 novembre 2023, des individus se réclamant de la société civile, ont « violé » la Place de la Concertation ce, à travers une manifestation dont la seule motivation est la haine contre un citoyen : l’ancien président Issoufou Mahamadou. Une turpitude à laquelle les populations ont refusé de s’associer.
La marche du monde est jalonnée de faits, certains choquants, d’autres plus risibles. Ce qui s’est déroulé ce 5 novembre, emprunte à la fois aux deux.Il y a de quoi en pleurer et en rire à la fois.
D’une part, une structure dite « Syndicat des conducteurs de taxi » se donne pour mission de jeter en pâture un ancien président de la République avec des qualificatifs dont la pudeur nous interdit de rapporter dans ces lignes. Pire, le responsable de ce syndicat pousse l’outrecuidance jusqu’à exiger des autorités, l’arrestation de l’ancien de l’Etat du Niger. La procédure, il n’en a cure. Il tient mordicus à voir Issoufou Mahamadou derrière les barreaux d’une prison spécifique : celle de Filingué. Et il s’y active comme s’il s’agissait du but ultime de sa vie.
D’autre part, il compte sur un soutien de la population pour faire aboutir sa « cause ». Cette population qui, aujourd’hui, n’a d’yeux et d’oreilles que pour les actions et propositions qui vont dans le sens d’un retour à l’ordre constitutionnel normal n’a cure d’une vendetta d’un groupuscule d’individus frustrés par la vie et auxquels la foi fait défaut au point de tenir une seule âme pour responsable de leur vie ratée.
Et elle l’a fait savoir à travers un boycott mémorable de la piètre marche du Sieur Gamatié. En effet, la population de Niamey sur laquelle les commanditaires de cette cabale et leurs bras armés comptaient beaucoup pour faire le plein de la Place de la Concertation, a brillé par son indifférence. Mêmes les structures amies au « machin » de Gamatié ont rayonné par leur absence au lieu de la manifestation.
« Il y avait plus de journalistes que de manifestants » constate un confrère, en dépit des dizaines de millions mis à la disposition par quelques nervis peu soucieux du devenir de notre pays et sa quiétude. Un désaveu cinglant que ne saurait comprendre le simple d’esprit de Maitaxi. Il aura au moins eu le mérite d’avoir tenu son rang d’idiot du service. Il a réussi à organiser ce qui s’apparente à un « diner de cons » au grand plaisir des amateurs de ce type de comédie.
Les commanditaires eux ne se réjouiront certainement pas de la piètre mobilisation de Gamatié. Mais ont-ils eu l’occasion de se rendre à l’évidence que leur haine viscérale contre Issoufou Mahamadou est loin d’être la chose la mieux partagée.
N’est pas Issoufou Mahamadou qui veut
Issoufou Mahamadou est un homme politique comme on n’en trouve que rarement en ce monde. Il est un homme d’Etat pour qui la parole revêt une importance particulière une fois qu’elle a été donnée. Mieux, il ne donne sa parole qu’après s’être convaincu du bien-fondé de sa décision ; ses décisions sont d’une incroyable clairvoyance et frisent la voyance pour ne pas dire la prophétie. Certaines décisions, par lui prises, ne sont comprises que longtemps après. Cet homme imbu de valeurs morales fortes, démocrate convaincu et leader avéré, a conduit ses camarades deux décennies, en s’appuyant sur des valeurs solides. Il a dirigé le Niger avec la même attitude ; sa seule boussole reste comme toujours l’intérêt du Niger et de son peuple, allant parfois jusqu’à s’oublier lui-même. C’est sans conteste un grand homme comme l’histoire de l’humanité en a très peu connu. Les mains invisibles » qui tirent les ficelles derrière la marionnette Gamatié Maitaxi, ne le savent que trop bien.
Mourtala Issa