Les épreuves écrites du BTS d’État (Brevet de Technicien Supérieur) de la session 2023 ont débuté ce lundi 7 août 2023 sur l’étendue du territoire national. Ce sont au total 4684 candidats toutes filières confondues repartis dans 14 jurys dont 10 à Niamey, qui vont à l’assaut de ce diplôme professionnel.
Les candidats qui composent l’examen du BTS cette année, sont répartis dans 10 jurys à Niamey et 4 autres jurys repartis chacune dans les régions d’Agadez, Maradi, Tahoua et Zinder.
Pour le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Pr. Ag Arya Moussa, les innovations engagées dans l’organisation du BTS d’État se poursuivent, simplifiant ainsi la tâche aux candidats et permettant à l’État de faire des économies.
Depuis 2017, le ministère de l’enseignement supérieur, département ministériel en charge de l’organisation du Brevet de Technicien Supérieur au Niger, a apporté des innovations dans l’organisation de cet examen, notamment en ce qui concerne les critères d’inscription qui font désormais obligation aux candidats du BTS, l’obtention au préalable du baccalauréat.
Une mesure qui corrobore la décision prise en Conseil des Ministres le 21 avril 2022 et qui obligent les candidats du BTS d’avoir nécessairement le BAC avant de s’y inscrire.
Là dessus, le SG du ministère de l’enseignement supérieur a rassuré quant aux mesures idoines qui ont été prises pour débusquer et sanctionner toute tentative de fraude.
Le BTS d’État qui est le Brevet de Technicien Supérieur, est un diplôme professionnel obtenu après deux années de formation dans une filière donnée. À l’origine, ce diplôme professionnel a pour vocation de favoriser une insertion professionnelle immédiate du détenteur. Aujourd’hui, il semble être supplanté par la licence professionnelle qui est beaucoup plus valorisée à l’échelle mondiale que le BTS d’État. Toutefois, il convient de souligner qu’au vu de la formation technique et professionnelle qu’il offre, le BTS permet à beaucoup de jeunes diplômés aujourd’hui de créer leur propre emploi à travers des PME (Petites et Moyennes Entreprises) ou des initiatives privées très lucratives.
Koami Agbetiafa