Journée du 13 mai : WILDAF Niger sensibilise les femmes à la promotion de la paix

 

À l’occasion de la célébration de la journée du 13 mai, journée nationale de la femme nigérienne, l’Ong WILDAF Niger ( Woman in Law and Development in Africa) en collaboration avec le consortium ASO EPT (Association Syndicale des ONG pour une Éducation Pour Tous) et structures alliées a organisé au siège de l’association des femmes juristes du Niger (AFJN), une conférence publique sur le thème : ‹‹ femme actrice de la sécurité au sein de la communauté ››. Cette conférence qui a bénéficié du financement d’ Oxfam et EOL, vise à conscientiser les femmes pour être actrice de la paix au sein de leur  communauté.

La cérémonie d’ouverture à laquelle ont pris part plusieurs femmes, s’est déroulée en présence de M. Ousmane Mamane Siraj, 2ème vice-maire Niamey commune 1, le président de ASO EPT, M. Illias Alhousseini et de la secrétaire général de WILDAF Niger, Madame Fatima Daouda.

La présente rencontre s’inscrit dans le cadre d’une alliance que l’association syndicale des Ong pour une éducation pour tous (ASO EPT) a créée et qui regroupe les femmes, les  jeunes et des personnes handicapées, afin de commémorer la journée du 13 mai, journée nationale de la femme nigérienne.

Et c’est à juste titre que la conférence publique a été organisée en rapport avec la thématique de cette année, ‹‹ femme actrice de la sécurité au sein de la communauté ››, pour faire également de celle-ci, une actrice de la paix.

Selon M. Alassane Aboubacar, chef de projets ASO EPT et qui a fait l’exposé sur le sujet,  il est question de ‹‹ mettre l’accent sur le plan d’action annuel de l’État qui a été élaborée de 2020-2024 et qui stipule un certain nombre d’actions et de stratégies que l’État devrait mettre en place, pour permettre à la femme de participer à la résolution et au maintien de la paix ››.

De plus, la conférence a été l’occasion pour le communicateur  de partager avec les femmes, les contenus du plan d’action national (PAN) et amener les structures membres de l’alliance à ‹‹ mener un plaidoyer fort pour permettre à ce que les activités et les actions qui sont prévues dans le cadre de ce plan d’action, puissent être menées de façon à ce que nous puissions agir d’abord sur la survenance des conflits, sur le règlement des conflits et sur la consolidation de la paix ››, a fait savoir le chef projets ASO EPT.

Déjà la situation d’écoles fermées pour cause d’insécurité dans les régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéri, est alarmante. D’après les chiffres du ministère de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant avec Réunions Cluster éducation du 12 avril 2022, elles sont 768 écoles avoir été fermée à  Tillabéri, suivies de 40 écoles à Tahoua, 29 dans la région de Diffa puis 11 dans la région de Maradi.  Cela constitue des milliers d’élèves qui n’ont pas accès à l’école.

Koami Agbetiafa