Ça y est ! Les quarante-huit (48) nations du continent connaissent depuis le mardi 19 avril dernier leurs groupes à l’issue du tirage au sort pour les éliminatoires de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en juin et juillet 2023 en Côte d’Ivoire. Douze(12) groupes de quatre équipes (4).
Une cérémonie du tirage au sort qui s’est déroulée à l’International Conference Center à Johannesburg en Afrique du Sud. Notre pays le Niger qui a disputé à deux reprises en 2012 au Gabon et 2013 en Afrique du Sud qui connait désormais ces trois adversaires, va tenter de se qualifier pour une 3ème Coupe d’Afrique des Nations. En tout cas, le rendez-vous de 2023 au bord de la célèbre Lagune Ebrié ne se fera à coup sûr sans le Mena national. Composé des Fennecs d’Algérie, des Cranes d’Ouganda et de la Tanzanie, ce groupe F semble être un groupe à la portée du Mena pour ne pas dire un groupe très abordable.
Grandissime favorite de la poule, l’Algérie sera l’une des nations qui fera obstacle au Niger. Même si les nigériens ont toujours en mémoire cette déculottée face aux algériens lors des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, les hommes du sélectionneur Jean Michel Cavalli peuvent toutefois renverser le couvercle avec surtout un Zakari Victorien Adébayor qui fait l’année 2022 comme son année de « gloire et de succès ». Le technicien français dispose d’un effectif homogène et déterminé à arracher ce précieux sésame pour Cote d’Ivoire 2023.
Contrairement à l’Ouganda, déjà battu à trois reprises par le Niger, toutes compétitions officielles confondues, il n’en est pas pour la Tanzanie. Youssouf Alio Oumarou dit Balley et ses coéquipiers n’ont pas une idée précise sur cet adversaire qui pourrait créer la surprise. Cavalli va nous disposer d’une équipe nationale prête à se qualifier pour Cote d’Ivoire 2023. Après 9 ans d’absence, c’est peut-être le retour en grâce du Niger à une CAN. Ces éliminatoires débutent entre le 30 mai et le 14 juin 2022 pour les 1ères et 2ème Journées.
Suivront les 3ème et 4ème journées en septembre 2022 et enfin les 5ème et 6ème journées en mars 2023. Le plus gros dilemme qui persiste actuellement et qui risque de nous desservir, c’est la suspension par la Confédération Africaine de Football (CAF) depuis deux semaines de notre unique stade officiel : le stade Général Seyni Kountché pour non-conformité aux normes internationales. C’est tout un chapelet d’exigences que l’instance continentale a élaboré. Faute de quoi le Mena ne jouera plus à Niamey. Entre autres exigences, la reprise de la pelouse, la pose des sièges tout autour des gradins, la mise à jour des bureaux du commissaire au match et des arbitres où leur sanitaire doit être commun, la reprise des vestiaires qui ne sont également pas aux normes, les sanitaires, la salle de conférence de presse. Bref ! La CAF veut une renaissance du stade Général Seyni Kountché. La CAF a voulu fermer le site depuis un an n’eut été les interventions du Président de la FENIFOOT le Colonel-Major Pelé qui a pesé de tout son poids pour faire freiner cette décision.
Face à cette situation qui déshonore notre pays, la FENIFOOT a saisi à plusieurs reprises le ministère des Sports qui a fait la sourde oreille. Informé sur ce fait qui ternit l’image de marque de notre pays, le Président de la République Mohamed Bazoum reste le seul sauveur, la seule alternative pour notre stade. Le temps presse et si rien n’est fait, on s’achemine vers la catastrophe. Lors de sa rencontre la semaine écoulée avec la FENIFOOT, le Chef d’Etat a pris bonne note et instruira certainement les services compétents pour satisfaire ces exigences de la CAF et permettre au public d’aller soutenir et galvaniser son équipe nationale : Mena à l’occasion de ces éliminatoires de la CAN 2023
Ousmane Keita