Photo ANP

Assemblée Nationale : Le budget général exercice 2022 adopté par les parlementaires

 

Les députés nationaux ont donné leur quitus au projet de loi portant loi de finances pour l’année budgétaire 2022. En recettes et en dépenses, le budget général pour l’année prochaine s’équilibre à un total de 2 908.589 919 168 de francs CFA.

C’était en séance plénière ce mardi 14 décembre 2021, au sein de l’hémicycle, sous la présidence de SEM Seini Oumarou, en présence du ministre des Finances M. Ahmat Jidoud et son collègue en charge des relations avec les institutions de la République M. Zada Mahamadou.

Les travaux de cette deuxième session de l’année en cours, dite session budgétaire et particulièrement consacrée à l’examen et l’adoption du projet de loi portant loi de finances pour l’année budgétaire 2022, a d’abord démarré par la lecture et la présentation du budget général du Niger, par la commission des finances de l’Assemblée Nationale.

Après examen de ce projet de loi par les députés, lors de la séance précédente, le budget général du pays pour l’année prochaine, équivaut en recettes et en dépenses à un montant de 2 908. 589 919 168 FCFA, contre 2 888, 79 milliards de francs CFA, soit une différence de 19,80 milliards de FCFA par rapport au projet initial déposé par le gouvernement.

Cette loi de finances 2022 est en hausse comparée au collectif budgétaire de l’année 2021, soit une différence de 77,6 milliards de nos francs.

Le nouveau budget adopté par la majorité des députés nationaux, soit 129 voix pour et 37 voix contre, tient compte du contexte actuel marqué par l’insécurité liée à la lutte contre le terrorisme ainsi que l’impact du Covid-19 sur les agrégats macroéconomiques, sans oublier les effets du changement climatique sur la production nationale, en agriculture notamment.

Après l’exposé de la nouvelle loi de finances, le commissaire du gouvernement a apporté d’amples explications à l’endroit des députés.

D’après les explications de M. Ahmat Jidoud, ces deux principaux critères déterminant dans le PIB, à savoir le taux d’inflation et celui de l’endettement, ont été pris en compte. Selon le ministre des finances, le service de la dette publique est passé de 99,8 milliards de FCFA, soit 1,4% du Produit intérieur Brut en 2018 à 111,7 milliards de FCFA, c’est-à-dire 1,5% du PIB l’année suivante et 122,0 milliards de francs CFA en 2020, soit 1,5% du PIB du Niger.

Ainsi, l’encours de la dette publique du pays, est évalué à la fin décembre 2020 à un montant de 3510,4 milliards de FCFA, soit 44,8% du PIB.

De ce fait, la dette extérieure et la dette intérieure qui forment la dette publique, sont respectivement composées de 2450,6 milliards de FCFA, soit 69,8% de l’encours total et 1059,8 milliards de francs CFA.

Après avoir exprimé sa gratitude à la représentation nationale, le ministre Ahmat Jidoud a déclaré que cette loi de finances qui vient d’être adoptée par les députés, constitue un outil important pouvant aider le gouvernement, à conduire les affaires de l’État et à mettre en œuvre son programme de développement.

Koami Agbetiafa