Le Président de la République Mohamed Bazoum a pris part ce dimanche 5 décembre 2021 à Nouakchott, dans la capitale mauritanienne, au sommet sur l’éducation au Sahel, organisé par la Banque Mondiale. Le Chef de l’État et les autres dirigeants du G5 Sahel ont exprimé ensemble leur engagement à œuvrer pour un système éducatif de qualité, au sein de l’espace sahélien.
Présent en terre mauritanienne depuis le samedi, le Chef de l’État a pris part ce dimanche 5 décembre, aux côtés de son homologue de la Mauritanie, SEM Mohamed Ould Ghazouani ainsi que les représentants du Burkina Faso, du Mali et du Tchad, à ce panel de haut niveau, afin d’apporter une solution idoine aux multiples défis auxquels font face les cinq pays. À l’initiative de la Banque Mondiale, représentée par son vice-président pour l’Afrique de l’ouest et du centre, M. Ousmane Diagana, il s’articule autour du thème : ‹‹ Sommet de l’éducation au Sahel : le Sahel de demain se construit à l’école d’aujourd’hui ››. Un constat qui s’est appuyé sur ‹‹ le livre blanc ›› publié par la Banque Mondiale et qui dresse un portrait sombre de l’état du système éducatif dans cet espace commun du G5 Sahel.
Aux multiples défis liés à la qualité de l’éducation et à la représentativité de la jeune fille, viennent s’ajouter d’autres à l’instar de la pauvreté et de l’insécurité grandissante qui compromettent énormément la volonté politique d’améliorer la situation. ‹‹ Les pays de notre groupe doivent œuvrer à la promotion de nos systèmes éducatifs, en vue d’être aptes à offrir un enseignement qualitatif à nos enfants ››, dira le Président Bazoum lors de son intervention. Pas besoin de rappeler que le secteur de l’éducation figure parmi les priorités du programme de gouvernance du Président de la République Mohamed Bazoum.
C’est ainsi que les constats dressés par ‹‹ le livre blanc ›› de la Banque Mondiale et présentés aux travaux, ont permis aux dirigeants de s’engager quant à l’amélioration du système éducatif de la région.
Au fond, cet engagement lors de cette réunion, conforte la volonté
des dirigeants du G5 Sahel d’œuvrer pour une éducation de qualité aux populations, le développement du capital humain à travers l’accroissement des investissements et à l’amélioration de la scolarisation de la jeune fille et son maintien, à travers les internats.
Pour sa part, la Banque Mondiale, a rassuré M. Ousmane Diagana, est prête à ‹‹ accompagner ›› les pays sahéliens, afin de relever ensemble les défis du système éducatif, gage du développement dans cet espace commun.
Koami Agbetiafa