Les rues de la ville de Niamey sont de plus en plus dangereuses. 3 individus armés de machettes à bord d’une moto Kasea ont agressé un jeune soldat sur le Boulevard Tanimoun, ce lundi 1er novembre 2021, vers 2 heures du matin. Le jeune soldat qui a été agressé est un caporal de l’armée nigérienne en mission au G5 Sahel et venait de déposer son ami à Yantala, un jeune étudiant de 23 ans.
Il rentrait chez lui à bord de sa moto Haojue 110 à Lossogoungou quand, arrivé à la hauteur de la boulangerie Goudel, l’agression a eu lieu. Selon la Police, le jeune caporal avait aperçu à travers son rétroviseur les 3 individus armés de machette qui venaient vers lui. « Arrivés à son niveau, un des malfrats est descendu de la moto avec une machette et s’est dirigé vers lui ». Réactif, le jeune soldat des FAN a laissé, immédiatement, « tombé sa moto et armé son arme pour tirer un coup de sommation ».
Malheureusement, l’individu ne s’est pas arrêté parce que résolument décidé à l’attaquer. Le caporal des FAN a, alors, tiré 2 fois sur lui. Selon la police, une des balles a atteint l’agresseur au genou gauche, « la seconde sur la fesse droite et ressortie par le ventre ».
Elle a été alertée par l’ami du jeune caporal, un certain Aboubacar Ibrahim, l’étudiant domicilié à Yantala. En compagnie des sapeurs pompiers, elle s’est, immédiatement, rendue sur les lieux de l’agression. Arrivé sur place, elle a constaté qu’effectivement le soldat « a fait usage de son arme de service et a pu atteindre un des agresseurs, qui est tombé sur la voie ».
La hiérarchie, la Police Judiciaire et les secouristes ont, alors, été aussi informés. Sur les lieux de l’agression, « en compagnie des sapeurs pompiers, avons trouvé un individu allongé de dos sur le goudron, baignant dans le sang. Il s’agit du nommé Harouna, fils de Moumouni et de Fati, âgé de 33 ans, né à Dosso, taxi-moto à Dosso », d’après la Police.
L’individu sur lequel le soldat a tiré est arrivé à Niamey, il y a 3 jours. Il est hébergé au quartier Koira Tagui par un certain Abdoul Aziz, avec lequel il était au moment de l’agression ».
Après les constatations d’usage, les sapeurs pompiers ont transporté l’agresseur « à l’Hôpital National où il a été pris en charge ».
L’arme du jeune soldat, quant à elle, a été consignée « avec 9 balles restantes, les trois douilles ainsi que la machette ramassée sur les lieux ».
Aux dernières nouvelles, le dossier est dans les mains de la Police Judiciaire.
Bassirou Baki Edir