Le République, Mohamed BAZOUM, a effectué du 17 au 18 octobre 2018, une visite de travail et d’amitié au Burkina Faso. Durant son séjour au Faso, le président de la République et sa délégation ont bénéficié d’un accueil fraternel et d’une hospitalité chaleureuse. Un communiqué final a sanctionné la fin de cette visite de 48 heures.
Selon le communiqué final, les deux chefs d’Etat ont, conformément au programme de travail établi pour cette visite, eu des rencontres qui se sont déroulées « dans une atmosphère empreinte d’amitié, de fraternité et de compréhension mutuelle. »
Durant ces rencontres, Roch Marc Christian KABORE du Burkina Faso et Mohamed BAZOUM du Niger ont eu « des discussions approfondies sur des sujets portant sur les relations et la coopération bilatérales entre les deux pays frères et ont fait part de leur ferme volonté de travailler au renforcement de cette coopération en vue de rapprocher davantage les deux pays et leurs peuples. »
Les deux chefs d’Etat ont également évoqué la situation sécuritaire préoccupante que les deux pays vivent, notamment « la volonté manifeste et persistante des Groupes Armés Terroristes de s’incruster dans la zone des trois frontières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger », indique le communiqué de presse.
L’excellence de la coopération militaire saluée
Tout en se félicitant de la coopération sécuritaire exemplaire qui existe entre le Burkina Faso et le Niger à travers le partage du renseignement et la mutualisation des moyens, ils ont salué les résultats encourageants de l’opération militaire « Taanli » conduite en juin dernier par des unités du Niger et du Burkina Faso « en vue de réduire considérablement les capacités des Groupes Armés Terroristes aux frontières communes. »
Toutefois, les deux chefs d’Etat ont convenu de poursuivre « cet élan de coopération exemplaire en vue de lutter contre le terrorisme qui impacte négativement le développement socio-économique de leurs deux pays. ».
La question du G5 Sahel n’a pas été occultée au cours de cette visite. C’est ainsi que les deux chefs d’Etat « ont réaffirmé leur volonté de poursuivre le plaidoyer auprès du Conseil de sécurité et de leurs partenaires afin de mettre en place un mécanisme garantissant un financement pérenne de la Force conjointe. »
Ils ont saisi l’occasion pour adresser « leurs sincères remerciements » aux partenaires bilatéraux et multilatéraux qui se mobilisent pour la cause du Sahel. « Ils ont salué la mise en œuvre progressive de la feuille de route de la coalition pour le Sahel et ont appelé de leurs vœux la montée en puissance de la force TAKUBA qui sera d’un grand appui à la lutte contre le terrorisme au Sahel », indique le communiqué de presse.
La situation au plan régional et international passée en revue
Selon la même source, les deux chefs d’État ont passé en revue, au niveau régional et international, les questions relatives à la promotion de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique et sur la nécessité de renforcer la coopération interafricaine et les échanges commerciaux dans le cadre de la nouvelle zone de libre-échange continentale africaine, effective depuis le 1er janvier 2021.
La visite du président Mohamed BAZOUM au Burkina Faso a été aussi l’occasion d’évoquer la situation socio-politique en République du Mali et en République de Guinée. Tout en manifestant leurs préoccupations, Roch Marc Christian KABORE du Faso et son hôte du Niger ont appelé à la mise en œuvre des décisions des Sommets de la CEDEAO pour le retour, dans les délais convenus, de l’ordre constitutionnel dans ces deux pays frères et amis.
Au terme de sa visite, Son Excellence Monsieur Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger a exprimé ses remerciements au Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE pour l’accueil fraternel et l’hospitalité chaleureuse qui lui ont été accordés ainsi qu’à sa délégation pendant son séjour à Ouagadougou et pour toutes les dispositions prises pour faire de cette visite une réussite.
Un point de presse en présence des médias locaux et internationaux a sanctionné la visite de 48 heures du président Mohamed BAZOUM au Burkina Faso.
SA