Déclarée depuis le 13 mars 2021 par les autorités sanitaires nigériennes, l’épidémie de cholera a fortement sévi dans les régions de Niamey, Tahoua, Tillaberi, Zinder et Maradi. A la date du 1er septembre 2021, un rapport de la Direction de la surveillance épidémiologique du ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales faisait état de «2874 cas détectés » dont « 104 décès pour un taux de létalité de 4% ».
Grâce aux actions de riposte engagées par l’Etat et ses partenaires pour stopper la propagation de la maladie dans toutes les régions affectées et assurer une meilleure prise en charge des cas détectés, l’épidémie est aujourd’hui en nette régression sur l’ensemble du pays.
A la date du 05 octobre 2021, la situation du choléra au Niger, telle que présentée, hier, jeudi 7 octobre 2021, en Conseil des ministres par Dr Idi Illiassou Mainassara, ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, s’établie ainsi qu’il suit : – le nombre d’admissions des cas suspects mis à jour est en nette régression et la plupart des foyers sont éteints.
L’on note ainsi : 1 cas sous traitement à Zinder, 24 cas à Maradi, 2 cas à Tahoua et 1 cas à Dosso, soit un total de « 28 cas qui sont actuellement sous traitement ».
De manière générale, a souligné le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, « le niveau des indicateurs de la prise en charge est très satisfaisant ».
En dépit des progrès enregistrés dans la lutte contre cette maladie, la surveillance doit être maintenue ainsi que la sensibilisation des populations au respect strict des mesures préventives, notamment l’hygiène des personnes et de l’environnement avec un accent particulier sur la lutte contre le péril fécal et la consommation d’eau et d’aliments malpropres.
Oumar Issoufa