Lutte contre le VIH/SIDA: Le Président Mohamed Bazoum a pris part à cette assemblée générale des Nations Unies

Ce mardi 8 juin 2021, le Président de la République SEM Mohamed Bazoum a pris part à la réunion de l’Assemblée Générale (AG) des Nations Unies sur le VIH/SIDA. En raison du contexte sanitaire de la Covid-19, cette rencontre qui était programmée du 8 au 10 juin à New-York, s’est tenue par vidéoconférence.

En toile de fond, l’adoption des différents engagements et résolutions par rapport à la riposte mondiale au VIH/SIDA pour les cinq prochaines années.
Pour ce faire, les progrès accomplis pour réduire l’impact du VIH depuis la dernière réunion de haut niveau, organisée en 2016, sur le même thème seront passés en revue.
En outre, cette AG entend adopter une nouvelle déclaration politique qui servira de ligne directive aux étapes ultérieures de la riposte.
Il importe de souligner que les progrès accomplis pour mettre fin à l’épidémie du SIDA d’ici 2030 dans le cadre des ODD (Objectifs de Développement Durable), sont extrêmement inégaux et les objectifs mondiaux pour 2020 adoptés par la Déclaration Politique des Nations Unies de 2016, sur la fin du SIDA, n’ont pas été atteints.
Autres défis qui continuent d’alimenter l’épidémie, sont la stigmatisation, la discrimination, la marginalisation au sein des communautés, ainsi que le manque d’accès à la santé et à l’information.
Selon un nouveau rapport du programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), ‹‹ le nombre des personnes sous traitement pour le VIH/SIDA dans le monde a plus que triplé depuis 2010 ››.
Également en 2020, sur 37,6 millions de personnes vivant avec le VIH/SIDA, seulement 27,4 millions ont suivi un traitement, contre seulement 7,8 millions en 2010, selon le même rapport.
Par contre, des progrès ont été réalisés dans la réduction des nouvelles infections au VIH, d’après le document du Programme commun. Cette réduction est de l’ordre de 30% depuis 2010 avec 1,5 millions de personnes nouvellement infectées par le virus en 2020, contre 2,1 millions en 2010.
Au Niger, depuis le premier cas en 1987, l’infection au VIH/SIDA est restée faible et stabilisée dans la population, grâce aux efforts des gouvernants, avec une séroprévalence à 0,4%.
Malgré ses moyens limités, le pays essaie de relever les défis liés aux engagements internationaux auxquels il a souscrit, visant l’élimination du VIH d’ici 2030. Il a d’ailleurs enregistré une baisse continue du nombre de décès liés au VIH : 4000 en 2012, 1248 en 2018, 1076 en 2019 et 973 décès en 2020.
Conformément à la stratégie de l’ONU SIDA, le Niger entend combattre la discrimination sous toutes ses formes. En cela, le pays adhère pleinement à la célébration chaque année, de la ‹‹ journée mondiale zéro discrimination liée au SIDA ››.

Koami Agbetiafa