Les « codes chinois » pour sortir de la pauvreté

Le 1er juillet 2021, le parti au pouvoir de la République Populaire de Chine, Parti communiste chinois (PCC), célébrera son 100e anniversaire. C’est également en 2021 que le peuple chinois s’est officiellement débarrassé de la pauvreté absolue. Le mois dernier, le Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’État chinois a publié un livre blanc intitulé Réduction de la pauvreté : l’expérience et la contribution de la Chine, qui contient plus de 30000 mots passant en revue les réalisations historiques du PCC pour sortir le peuple chinois de la pauvreté au cours du siècle écoulé depuis sa fondation, présentant l’exploration et les pratiques chinoises dans la réduction de la pauvreté de l’humanité, partageant l’expérience et les approches de la Chine, et apportant la sagesse chinoise à la cause de la réduction de la pauvreté dans le monde.

En fait, en tant que plus grand pays en développement du monde avec une population de 1,4 milliard d’habitants, il est difficile d’imaginer l’ampleur, l’étendue et la difficulté de gouvernance du problème de pauvreté auquel la Chine est confrontée. Depuis la mise en œuvre de la politique de réforme et d’ouverture en 1978, d’après le seuil de pauvreté actuel, 770 millions d’habitants ruraux démunis de la Chine sont sortis de cette catégorie. En particulier, au cours des huit années écoulées depuis le 18e Congrès national du PCC en 2012, la Chine a sorti en moyenne plus de 10 millions de personnes de la pauvreté chaque année, et a finalement réussi à sortir totalement 98,99 millions de ruraux de cette catégorie conformément aux normes en cours. La Chine, dont la population sortie de la pauvreté représente plus de 70% de la population mondiale sortie de la pauvreté au cours de la même période, a atteint 10 ans à l’avance l’objectif de l’éradication de la pauvreté fixé dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies. Derrière cette réussite durement acquise dans la réduction de la pauvreté se cachent trois « codes chinois » suivants:

Premièrement, la Chine s’en tient toujours à la direction générale du PCC. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la Chine, appauvrie et affaiblie, a essayé de nombreuses manières différentes de se sauver et de nombreux chemins de développement différents. En fin de compte, c’est le PCC qui est devenu le choix commun de tous les Chinois, et la voie du socialisme à la chinoise sous la direction du PCC est devenue la bonne voie permettant la nation chinoise de se mettre debout, d’atteindre un niveau de vie relativement aisée, et de se rendre désormais puissante.

Deuxièmement, le PCC adhère résolument à la position centrale du peuple. En tant que parti au pouvoir en Chine, la raison pour laquelle le PCC était en mesure d’unir et de guider le peuple dans sa lutte contre la pauvreté tout au long du siècle depuis sa fondation, c’est parce qu’il reste fidèle à l’objectif de servir le peuple de tout son cœur. Le respect et la valorisation du rôle principal des pauvres sur la voie de l’éradication de la pauvreté, l’insistance sur l’association de la lutte contre la pauvreté avec le changement de mentalité et la promotion de l’éducation, la culture des compétences professionnelles du peuple pour sortir de la pauvreté et devenir riche sont également la manifestation la plus directe de l’adhésion du PCC au concept du développement centré sur le peuple dans le processus de réduction de la pauvreté.

Troisièmement, la Chine a mis à profit les avantages institutionnels du socialisme à la chinoise. Si le PCC a pu amener le peuple chinois à réaliser son rêve millénaire d’échapper à la pauvreté absolue, c’est parce que le PCC, basant sur les réalités nationale, a formulé un plan scientifique de réduction de la pauvreté et a mis pleinement en valeur les atouts des avantages institutionnels du socialisme à la chinoise en matière d’organisation et d’exécution, formant ainsi une force puissante venant de toutes les sphères d’activités et toutes les régions de Chine dans la lutte contre la pauvreté.

Il faut admettre que la pauvreté est l’ennemi commun de l’humanité, que l’éradication de la pauvreté est un problème mondial et que la voie pour lutter contre la pauvreté est longue et pleine d’obstacles. Les « codes de réduction de la pauvreté » susmentionnés et l’expérience qu’ils contiennent sont à la fois chinois et mondiaux. Depuis longtemps, la Chine s’est engagée à éradiquer sa propre pauvreté, tout en participant activement à la coopération internationale en matière de réduction de la pauvreté, notamment en apportant son soutien, dans la mesure de ses moyens, au développement de la réduction de la pauvreté dans les pays en développement. Qu’il s’agisse de l’aide à la construction d’écoles primaires, d’hôpitaux, de routes et d’autres infrastructures, ou de l’envoi d’experts médicaux, du financement des programmes de santé maternelle et infantile de l’UNICEF, etc, ce sont tous des efforts positifs de la Chine et du Niger pour coopérer de manière pragmatique dans le domaine de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration du bien-être de la population. A l’avenir, la Chine est disposée à continuer de renforcer les échanges et la coopération en matière de réduction de la pauvreté avec d’autres pays, dont le Niger, dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » et du Forum sur la coopération sino-africaine, et à l’édification d’une communauté de destin humain à l’abri de la pauvreté et jouissant d’un développement commun.

 

Guo Xueli,

Chargé d’affaires a.i. de l’Ambassade de la

République Populaire de Chine