C’est la scandaleuse affaire qui fait, actuellement, le buzz sur les réseaux sociaux mais aussi sur certains médias internationaux. L’affaire Aminatou Seyni, du nom de cette athlète nigérienne de 24 ans, et qualifiée pour les Jeux Olympiques de Tokyo, au Japon, en juillet prochain, sur les 200 mètres, enrage le monde sportif nigérien.
Lors de sa qualification à Doha, au Qatar, lors des mondiaux d’Athlétisme, en août 2019, tout s’est très bien passé, comme sur des roulettes, pour cet espoir de médaille du Niger à Tokyo. Mais curieusement et contre toute attente, voilà que la Fédération Internationale d’Athlétisme Amateur (FIAA) ou Worlds Athletics) s’invite pour produire un document dit « Top Secret » sur Aminatou et l’envoie au bureau exécutif de la Fédération nigérienne d’athlétisme de l’époque (puisqu’étant renouvelé le dimanche 4 avril dernier), via le Centre international de Dakar, en passant par le ministère des Sports et le COSNI.
Ce document confidentiel, qui n’a fait l’objet d’aucune publication à la presse, aurait déclaré Aminatou Seyni disqualifiée des JO, au cas où elle ne prendrait pas des produits pour réguler son taux de testostérone, car étant hyper-androgène. Or, Aminatou, selon les règles de cette même IAAF, ne peut pas consommer ces produits, car elle court sur les 200 m. Et ces produits sont destinés exclusivement aux hyper-androgènes qui disputent les 400 m et 1 000 m.
En réalité, il y a une mafia qui ne dit pas son nom, car Aminatou Seyni est une menace réelle pour les athlètes des autres continents. Sinon, comment comprendre qu’une athlète qualifiée aux JO avec son minima soit déclarée inapte ? Selon nos informations, l’IAAF aurait rejeté toutes accusations en disant qu’elle n’a jamais refusé à l’athlète nigérienne d’être aux JO. Pourtant, l’IAAF a menti parce que Aminatou Seyni, actuellement à Niamey, chez ses parents, à Malam Koira Liboré, a dejà été remplacée dans son centre de Dakar, au Sénégal, par un autre Nigérien, du nom de Saguirou.
Est-ce parce que Aminatou est nigérienne, contrairement à certains pays bien implantés à l’IAAF ? Pour l’instant, aucune autre information n’a fait filtré, car Aminatou, qui est sur 200 m et non 400 m, a catégoriquement refusé d’avaler ces comprimés pour baisser son taux de testostérone. Contacté par Niger-Inter Hebdo, le nouveau président de la Fédération nigérienne d’athlétisme, Oumarou Alio, dit être entré en contact direct avec l’IAAF, pour clarifier cette affaire. Même le nouveau ministre des Sports, le sportif Adamou Sékou Doro, a pris son avion pour aller à l’IAAF, afin de savoir si la Nigérienne est disqualifiée et, si oui, sur quelle base. En réalité, l’IAAF a, peut-être, peur d’Aminatou Seyni, qui reste une menace aux yeux des autres athlètes de la planète. Il faut alors la mettre dans le tiroir.
Ousmane Keita