Leadership d’excellence en Afrique : Issoufou Mahamadou, lauréat 2020 du Prix Mo Ibrahim

Quatre (4) ans sans être attribué, faute de lauréat, le prestigieux Prix Mo Ibrahim qui « vise à distinguer les dirigeants exceptionnels qui, au cours de leur mandat, ont développé leur pays et renforcé la démocratie et l’état de droit pour le bénéfice de l’ensemble de leurs concitoyens » a finalement déniché un lauréat pour son Edition 2020 à savoir SEM Issoufou Mahamadou, Président du Niger.

Il s’agit du président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou, en passe de passer le témoin, le 2 avril prochain, à un autre président démocratiquement élu par le peuple nigérien, à l’issue de la présidentielle du 21 février dernier. Par cette distinction, le président Issoufou Mahamadou devient ainsi le sixième lauréat de cette mémorable distinction.

Selon un communiqué de presse daté de ce jour 8 mars 2021, le Comité du Prix indépendant, dans sa citation, a magnifié le leadership exceptionnel du président Issoufou qui, « tout au long de son mandat, a conforté la croissance économique au bénéfice de ses concitoyens, fait preuve d’un engagement indéfectible en faveur de la stabilité régionale et défendu sans relâche le respect de la règle constitutionnelle et démocratique ».

Saluant la pertinence de ce choix, le président Festus Mogae, président du Comité du Prix et ancien président du Botswana, a déclaré : « Face aux problèmes politiques et économiques les plus graves, notamment un extrémisme violent et une désertification croissante, le président Issoufou a su conduire ses concitoyens sur la voie du progrès. Aujourd’hui, le nombre de Nigériens vivant sous le seuil de pauvreté est tombé à 40 %, contre 48 % il y a dix ans. Bien évidemment, les défis demeurent conséquents, mais le président Issoufou a tenu ses engagements auprès du peuple nigérien et leur a ouvert la voie d’un avenir meilleur ».

Pour preuve, soulignent les données de l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG), « au  cours de ses dix années de présidence, le Niger a progressé dans de nombreux domaines, notamment dans chacune des quatre dimensions de la catégorie Développement humain- Santé, Education, Protection sociale, Environnement », une performance qui classe le Niger parmi « les dix pays africains qui ont réalisé les plus fortes progressions dans le renforcement des opportunités socio-économiques pour les femmes au cours de la décennie écoulée » indique le communiqué de la Fondation Mo Ibrahim.

Accueillant avec satisfaction la consécration du président Issoufou, Mo Ibrahim, le président de la Fondation Mo Ibrahim s’est exprimé en ces termes : « Je suis très heureux du choix du Comité du Prix. Le président Issoufou est un dirigeant exceptionnel, qui a œuvré sans relâche pour son peuple, pour son pays et pour sa région, en relevant des défis apparemment incommensurables avec courage et détermination. Je suis fier que le président Issoufou soit reconnu comme un exemple de leadership d’excellence et j’espère que son parcours inspirera de nombreuses générations de leaders africains ».

L’attribution de ce prestigieux Prix au président Issoufou Mahamadou n’a pas été une grande surprise pour l’écrasante majorité des nigériens (ceux qui gardent encore leurs têtes sur les épaules et qui sont lucides), car convaincus que le président Issoufou, durant ses dix années à la tête du Niger, a donné le meilleur de lui-même pour la prospérité du Niger et de son peuple. Le constat est là, palpable et indiscutable. Seuls ceux qui portent des lunettes en bois, des gens négatifs, essaient de ne pas reconnaitre ce grand mérite au président Issoufou, un homme qui a reçu, en dépit de l’adversité de ses détracteurs, à hisser le Niger au rang des nations émergentes,

Notons que le Prix Ibrahim est une « récompense d’une valeur de 5 millions de dollars US versée sur dix ans. Il permet au continent africain de continuer à bénéficier de l’expérience et de la sagesse de ses dirigeants d’exception en donnant à ces derniers l’occasion de poursuivre une action citoyenne sur le continent une fois leur mandat national achevé ».

Oumar Issoufa