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Coalition citoyenne pour la république : un front de plus pour l’opposition

Convaincue d’avoir échouée face au régime de Mahamadou Issoufou, malgré ses quatre fronts politiques (FRDDR, FDR, FP et FOI), l’opposition politique nigérienne qui ne lutte que pour sa survie, vient de créer un nouveau front, appelé « Coalition citoyenne pour la République (CCR -Kariyar Mutunci Kassa) ».

L’annonce de la création de cette coalition qui n’est autre qu’une tribune de subversions a été faite le dimanche 30 août dernier, à l’occasion d’une déclaration rendue publique par les structures (partis politiques, syndicats et associations) qui la composent.

Selon cette déclaration, les actions de la Coalition citoyenne pour la république (CCR) visent entre autres, à « défendre la souveraineté nationale et l’intégrité du territoire ; exiger la résolution des questions sécuritaires notamment l’équipement adéquat des FDS ainsi que le renforcement de leur autonomie opérationnelle ; exiger le respect des dispositions constitutionnelles relativement à la présence sur notre territoire de toute force étrangère, contrairement à la situation actuelle née de la seule volonté de Mahamadou Issoufou ».

Le CCR-Kariyar Mutunci Kassa se propose aussi, sFrontelon sa déclaration, de défendre « la liberté d’expression, de manifestation, de presse et d’opinion, les libertés syndicales et d’associations conformément aux dispositions de la Constitution » ; « exiger l’adoption d’une loi électorale juste et équitable avec l’ensemble des acteurs nationaux ; l’accès équitable aux médias d’Etat » ; « exiger aussi la tenue d’élections, démocratiques, transparentes et inclusives avec une CENI véritablement indépendante et un Juge constitutionnel impartial ».

Le nouveau front de l’opposition se dit engager aussi à exiger des autorités en place, « l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs ; un traitement judiciaire rigoureux du détournement des fonds alloués au Ministère de la Défense et de tous les crimes économiques sans omettre les cas de haute trahison ; l’audit de toutes les Institutions et démembrements de l’Etat ; l’abrogation des lois liberticides sur la cybercriminalité et l’interception des messages électroniques; la promotion de la justice sociale, de l’emploi des jeunes et de l’autonomisation des femmes ; la réhabilitation de l’école publique et du système de santé publique, etc. »

Un nième front pour amuser la galerie

Le CCR-Kariyar Mutunci Kassa est créé juste pour amuser la galerie. Il ne fera pas plus que les quatre fronts (FRDDR, FDR, FP et FOI) qui n’ont jamais été un obstacle pour le gouvernement dans la mise en œuvre du programme de renaissance du président de la République Issoufou Mahamadou, encore moins pour la mouvance au pouvoir qui soutient le Chef de l’Etat dans la construction d’un Niger émergent.

Au vu même des structures qui composent le CCR, à savoir des partis politiques en lambeau, dirigés par des leaders politiques n’ayant aucune vision pour le Niger, (ce qui leur fait craindre de s’engager résolument dans le processus électoral pour la conquête du pouvoir),  des syndicats non représentatifs et des organisations de la société civile ayant perdu toute crédibilité aux yeux des nigériens, la réalisation de toutes les actions que ce nouveau front s’est donnée relève d’une illusion aveugle.

Coalition contre nature, le CCR-Kariyar Mutunci Kassa en est un exemple patent, surtout quand on sait que les structures qui la composent ne partagent pas une même vision, tant sur le plan politique que social. D’où son échec programmé comme tous les autres fronts dans la réussite des actions qu’il s’est données.

Un autre motif qui prévoit déjà de son échec, c’est le diagnostic insensé qu’a fait le CCR de la situation sociopolitique et économique du pays qui est totalement en déphasage avec la réalité du terrain et le vécu quotidien des nigériens lucides qui eux, ne portent pas des lunettes en bois et voient clairement toutes les réalisations faites sous le régime actuel et leur utilité pour le développement du Niger. Seuls les opposants au régime d’Issoufou Mahamadou refusent eux, de reconnaitre les avancées significatives enregistrées par le Niger dans sa marche vers le développement. Ils continueront à inventer et à créer des fronts, leurs actions malsaines contre le peuple ne vont jamais prospérer. Le Niger est mis sur les rails, il avancera dans la bonne direction.

Oumar Issoufa