Le Premier ministre a rendu visite à la Cour d’Appel de Niamey, au Conseil d’État et à la Cour des Comptes

Hier, 27 Juillet, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Brigi Rafini s’est rendu successivement à la Cour d’Appel de Niamey, au Conseil d’État et à la Cour des Comptes.

Il était accompagné dans son déplacement des Ministres des Finances, de la Justice, de l’Urbanisme par Intérim et du Président de la délégation spéciale de la ville de Niamey.

L’objet de cette visite est d’aller s’enquérir des conditions de travail de ces juridictions.

Pour le Premier Ministre, ce déplacement, a t il souligné, s’inscrit dans le cadre de la bonne gouvernance administrative et financière. Après s’être imprégné des difficultés que traversent ces juridictions, il a assuré de la disponibilité du Gouvernement à continuer à apporter son soutien à la justice dans son ensemble en dépit du contexte économique difficile. Il a félicité les responsables pour le travail abattu avec peu de moyens.

Le Président du Conseil d’État, Monsieur Nouhou Mounkaila en prenant la parole, a d’abord fait l’historique du Conseil par un rapprochement avec le Conseil d’État Français qui est présidé par le Premier Ministre avant d’ajouter que c’est un honneur d’être visité par le Chef de l’administration même s’il n est pas Président de ce Conseil. Ensuite, il a demandé au Premier Ministre qu’il est loisible d’ériger cette visite en tradition.

 Enfin, il a rappelé les quelques préoccupations liées au fonctionnement de cette haute juridiction administrative notamment les ressources financières d’où le plaidoyer lancé en direction du Gouvernement pour une célérité dans la libération et la consistance des crédits alloués afin de mener à bien la mission qui leur est dévolue.

Quant au Président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou Narey, il a insisté , à son tour, sur le problème des ressources humaines qui se pose en termes d’ insuffisance des vérificateurs. Au stade actuel, 20 vérificateurs sont à pied d’oeuvre pour toute l’étendue du territoire du Niger. Ce qui est en dessous de la norme, qui d’après les ambitions, devraient être au nombre de 80. A ce niveau, un effort supplémentaire est à faire pour un redéploiement d’autres vérificateurs pour être à la hauteur de la mission à eux assignée.

Enfin, des notes de synthèse faisant état des préoccupations de la Cour d’Appel dirigée par M. Gayakoye Sabiou Abdourahamane ainsi que de ces deux hautes juridictions ont été remises au chef du gouvernement.

 

T B

(avec la  Direction de la Communication du ministère de la justice)