La loi n°2019-76 du 31 décembre 2019, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2020 a connu le 8 mai dernier en Conseil des ministres, sa première rectification.
Initialement arrêté en recettes et en dépenses à un montant de 2.266,15 milliards de Fcfa, le budget général de l’Etat a connu une révision du fait de la crise sanitaire mondiale, due à la pandémie du COVID-19.
Cette dernière, relèvent les conclusions du Conseil des ministres, « engendre des conséquences néfastes sur le plan socio-économique », allant des « pertes de recettes à des augmentations de dépenses », nécessitant du coup, « une modification des prévisions budgétaires initiales ».
Selon le gouvernement, « les ajustements apportés au titre du présent collectif portent sur certaines mesures fiscales, des annulations et des ouvertures additionnelles de recettes, ainsi que des annulations et des ouvertures de crédits ».
Il ressort ainsi de cette première rectification, que le budget général de l’Etat qui était de 2.266,15 milliards de Fcfa passe désormais à « 2.405,53 milliards de Fcfa », soit une augmentation de 139,38 milliards, correspondant à un taux de 6,15%.
Selon les conclusions du Conseil des ministres, le présent projet de loi portant première rectification de la loi n°2019-76 du 31 décembre 2019, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2020 sera « transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption ».
Oumar Issoufa