Le PAGOD s’engage pour une meilleure inclusion du processus politique
Le programme d’appui à la gouvernance démocratique (PAGOD) a procédé au lancement de sa campagne de plaidoyer pour une meilleure participation des femmes et des jeunes à l’exercice démocratique. C’était le jeudi 7 novembre 2019 à la Maison des jeunes et de la culture Djado Sekou.
A l’entame de la rencontre, le coordinateur communication et plaidoyer du PAGOD, INGAY Issoufou a fait un rappel des cibles de cette activité ainsi que des raisons qui ont poussé le consortium en charge de la mise en œuvre de ce projet.
Organisée sous la forme d’une conférence publique à laquelle plusieurs intervenants ont été conviés, cette cérémonie de lancement constitue le démarrage des activités qui visent une implication des femmes et des jeunes dans le jeu démocratique.
En ouvrant la rencontre, le secrétaire général de la région de Niamey, Zourkaleini Maiga a indiqué que l’importance de l’implication des femmes et des jeunes dans la politique n’est plus à démontrer. Les autorités disait-il, accordent une attention particulière aux initiatives allant dans le sens de la sensibilisation des acteurs du jeu démocratiques surtout les franges les plus importantes de la société.
La représentante de la CONGAFEN, Sandagou Mamata a insisté sur les facteurs qui limitent voire annihilent les efforts des femmes dans leur engagement politique. Pour y remédier, elle a invité les femmes à redoubler d’effort, en devenant surtout autonomes. Mieux elle a souhaité voir des facilités accordées aux femmes à même d’alléger leurs tâches ménagères.
Pour leur part, Nassirou Boubacar du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), Sidi Abdou de Tranprency International et Moctar Mahamat du groupe des partis politiques non-affiliés, ont rappelé la nécessité de ne pas laisser en marge de la marche du progrès démocratique ces deux groupes qui représente plus de la moitié de la population de notre pays. Pour ce faire Nassirou Boubacar invite les jeunes à s’impliquer dans les partis politiques, les discussions des plans de développement locaux afin qu’ils puissent faire entendre leur voix, car selon lui, personne ne peut mieux prendre en compte les problèmes des jeunes qu’eux-mêmes.
Le Cheikh Ismael Djibrill Karanta, représentant des religieux musulmans à cette rencontre noté que rien en islam n’interdit à ces deux groupes de s’engager en politique ? Mieux, cet engagement est aujourd’hui une obligation pour tous. Il y va de la bonne conduite des affaires de la communauté, ce qui est loin d’être anodin.
Mourtala Issa